🚃 La routine créative (3/3) - Le temps

#15 Ou comment rester régulier.

Si tu as aimé cet article, n’oublie pas de mettre un petit like ! Ça m’aide à comprendre quels sujets je dois creuser.

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Hello 👋

Bienvenue dans cette édition #15 des Persos de Maud ! On est désormais 2978 dans cette newsletter (vais-je arriver aux 3000 un jour ?). Merci de me lire ❤️.

Sinon, moi, tout va bien. Vous avez été plus de 200 à candidater pour être Bêta lecteurs de mon livre ! Du coup, j’ai passé beaucoup de temps à lire vos réponses et je suis en retard sur mon planning. Mais je vous aime quand même.

Si ce n’est pas déjà fait, tu peux aussi :

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Au programme

1. Rappel

2. La notion du temps

3. Accorder du temps

4. Gagner du temps

5. Résumé

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Rappel

En stratégie de contenu, la régularité est la clé de la réussite.

Pourtant, la majorité des gens échouent par manque de régularité. Je vois trois raisons pour lesquelles on a du mal à tenir la cadence :

1. Manque de motivation

2. Manque de temps

3. Manque d’idées

Alors, j’ai décidé de dédier trois newsletters sur chacun des blocages avec des solutions. Les semaines précédentes, on a vu :

• Édition #13 - Le manque d’idées

• Édition #14 - Le manque de motivation

Si tu ne les as pas encore lues, je te conseille de commencer par là. Aujourd’hui, on continue avec le dernier blocage : le manque de temps.

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La notion du temps

Une fausse excuse

Le manque de temps est une fausse excuse. Dans la réalité, on a tous 24h dans notre journée. On a tous le temps de créer du contenu.

Ce n’est jamais une question de temps, mais toujours une question de priorités.

On fait un calcul de rentabilité :

• Si je passe 2h par semaine à rédiger des posts Linkedin et que ça m’apporte 2000 vues, ce n’est pas utile.

• Par contre, si je passe 2h par semaine à rédiger des posts qui génèrent 50,000 vues, là ça devient utile.

Le problème avec la création de contenu, c’est que c’est un pari sur le long terme. Très souvent, les résultats ne sont pas immédiats. La plupart des gens se découragent avant que la stratégie ne porte ses fruits.

Le but du jeu, c’est de tenir jusqu’à ce que ça fonctionne.

Mon graphique préféré de Jack Butcher.

Un investissement

Si on veut tenir le rythme avec le contenu, il faut commencer par le considérer comme un investissement sur long terme — et non comme un coût.

L'investissement désigne, en économie, une dépense destinée à augmenter la richesse de la personne qui l'engage. Il s'agit d'une dépense immédiate ayant pour but d'obtenir un effet positif quantifiable à long terme.

Dans cette définition, on parle d’investissement financier. Mais c’est exactement la même logique avec le contenu ; sauf que la “dépense immédiate”, c’est ton temps.

Traiter la création de contenu comme un investissement permet de changer la relation au temps — et par conséquent avoir plus de chances de tenir sur la durée.

Quand on investit, on fixe trois choses :

• un montant

• une fréquence

• une sortie

Fixer un montant

En général, quand on investit de l’argent, on recommande de ne pas “jouer” avec de l’argent dont on a vraiment besoin, mais plutôt avec une somme qu’on est prêt à perdre.

Pour le contenu, c’est pareil : Combien d’heures est-ce que tu peux y consacrer sans que cela impacte ton activité ?

Fixer une fréquence

Est-ce qu’on investit tous les mois ? Ou bien toutes les semaines ? Tous les jours ?

Fixer une sortie

Tout investissement a un plan de sortie. Rationnellement, on ne peut pas investir indéfiniment dans un projet qui ne produit pas de rendements.

Alors, jusqu’à quand es-tu prêt(e) à investir de ton temps pour la création de contenu sans aucun retours ?

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Accorder du temps

À un moment donné, si tu veux être régulier avec la création de contenu, tu n’as pas le choix : il va falloir lui accorder du temps.

Les lois de l’habitude

Inscrire une routine d’écriture est difficile. Mais dans le fond, ce n’est qu’une question d’habitude. Heureusement pour nous, dans son livre “Atomic Habits”, James Clear nous donne quelques pistes pour se créer plus facilement de nouvelles habitudes. Selon lui, on peut “hacker” notre cerveau avec des méthodes. Voici celles que je trouve particulièrement utiles :

L’intention

Plusieurs expériences ont montré qu’on avait plus de chances de passer à l’action si on planifie cette dernière. Par exemple, si tu veux te mettre sur Tik Tok, il va falloir dédier des créneaux pour créer les Tik Tok. Prends une feuille et un stylo, et inscris ton plan : “je vais créer mes Tik Toks tous les mardis à 11h à mon bureau”.

“Je vais faire {nouvelle habitude} à {telle heure} à {tel endroit}”

Le collage

Pour inscrire une nouvelle habitude dans son quotidien, le plus simple est de la greffer à une habitude déjà existante. De cette manière, ton cerveau associera très rapidement cette nouvelle tâche à la précédente. Par exemple : “Dès que je finis mon café le matin, je me mets à rédiger dans mon Bullet Journal”.

"Après {une habitude actuelle}, je vais faire {cette nouvelle habitude}

La récompense

Tu as dû remarquer qu’il était beaucoup plus facile de regarder Netflix régulièrement que de créer du contenu. C’est normal, c’est parce que Netflix nous apporte une réponse directe à notre besoin. Alors que nous ne sommes pas récompensés quand on publie (surtout au début).

S’octroyer une récompense juste après avoir fait sa nouvelle habitude envoie des signaux positifs à notre cerveau qui finira par associer la nouvelle habitude à la notion de plaisir. Par exemple, tu peux te dire que tu as le droit de regarder une série Netflix dès que tu as publié.

Une question d’organisation

En deux ans, j’ai rencontré plus d’une trentaine de créateurs de contenu. J’ai remarqué qu’il n’y avait pas une seule méthode d’organisation unique, mais plutôt des méthodes uniques à chacun.

Par exemple, j’aime beaucoup ce graphique qui reflète la variété des routines créatives des plus grands artistes :

Personnellement, je me reconnais bien dans Gustave Flaubert — un vrai papillon de nuit.

Globalement, pour la création de contenu, j’ai observé trois différents types d’organisations :

Un peu tous les jours

Clairement, si tu arrives à écrire un peu de contenu tous les jours, tu as gagné. L’écriture, c’est comme le sport. Plus tu t’entraines, plus tu deviens meilleur.

Quelques exemples :

Thibault Louis rédige tous les jours au moins 1000 mots. En général, il écrit et poste sur Linkedin dans la foulée.

Ulysse Lubin, lui, écrit aussi tous les jours au moins 1h. En revanche, il stocke ses posts dans Google Keep. Puis, tous les jours, il pioche un post de sa “réserve” et le publie.

Les créneaux

Mon exemple :

En ce qui me concerne, j’ai choisi de fixer des créneaux d’une heure et demie tous les mardi et jeudi après-midi pour écrire mes posts Linkedin. À ces heures-là, il est physiquement impossible de m’appeler, prendre un rendez-vous, prendre un café ou que sais-je.

Je ne sais jamais à l’avance ce que je vais poster. À chaque fois, je me pointe devant mon ordi vers 16h et j’écris.

Dédier un créneau aussi proche du moment où je dois poster me met sous pression et m’oblige à ne pas chercher la perfection. Pour moi, ça a été le meilleur moyen de passer à l’action.

Faire des batchs

Le principe du batching est simple : dédier une longue plage horaire pour rédiger un maximum de contenu.

Quelques exemples :

Notre cher ami Justin Welsh, notamment, prend une journée par mois pour rédiger ses trentes posts Linkedin du mois.

Je sais aussi qu’Inès Sivignon, en tant que vraie plannificratice, prévoit une après-midi entière par mois pour rédiger tous ces posts.

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Gagner du temps

Que tu crées une newsletter, des posts social media, ou un podcast, la création de contenu se fait toujours en trois étapes :

1. idéation

2. recherche

3. création

Chaque étape peut être optimisée pour aller plus vite.

Le système de notes centralisées

Je t’en ai déjà parlé dans le premier article de cette série. Pour rappel : le système de note centralisé est un document sur lequel tu notes toutes tes idées dès qu’elles te traversent l’esprit.

Par exemple, quand j’ai dis plus haut que je ne savais jamais à l’avance ce que j’allais publier le jour même, c’est vrai. En revanche, je ne démarre jamais avec un feuille blanche. En ce moment, j’ai plus d’une cinquantaines d’idées dans mon “incubateur”. Chaque fois que je me pointe devant mon ordi, je relis ces idées. Parfois, ça m’en donne même des nouvelles. D’autres fois, j’en choisis juste une et commence à rédiger.

Trouver l’idée, c’est 40% du travail. Mais c’est un travail qui est extrêmement dur à faire “sur commande”. Noter les idées dès qu’elles te passent par la tête te fera gagner un temps monstre sur le long terme.

Le swipe file

Un peu comme pour le système de notes centralisé, le principe du swipe file est de stocker tout le contenu que tu trouves intéressant quelque part. Ça peut être des liens vers des articles, des citations, des posts, des personnes à suivre, des extraits de livre, des vidéos Youtube… en bref, tout ce que tu peux te mettre sous la dent pour nourrir ta réflexion et ton contenu.

Ma référence pour créer ce second cerveau, c’est Eliott Meunier. Ce petit génie de 17 ans (oui oui) a tout compris. Je te conseille notamment de jeter un coup d’œil à cette playlist de vidéos Youtube dans laquelle il explique tout son système de prise de notes.

La recherche, c’est 30% du travail. On perd beaucoup de temps à retrouver ses sources. Stocker toutes tes sources te fera aller beaucoup plus vite pour la création.

Les templates

Chaque semaine, je crée deux posts Linkedin et une newsletter. Vu comme ça, ça ne parait pas énorme. Mais si on étale sur l’année, ça fait 96 posts Linkedin et 48 newsletters. Sur deux ans, ça fait 192 posts Linkedin et 96 newsletters. Ça commence à faire beaucoup.

Tu ne pourras pas créer un contenu unique et original à chaque fois (à moins que tu sois un petit génie et je te le souhaite !). Construire des templates de contenu t’aidera à systématiser ta création. Ça t’économisera de la charge mentale — et du temps.

L’exemple de Justin Welsh

Voici un exemple de template que Justin Welsh utilise pour ses posts Linkedin. Tu peux t’en inspirer pour construire les tiennes. Car n’oublies pas que ce qui fonctionne pour lui n’est peut-être pas le genre de contenu qui te correspond. Mais bon, au moins tu vois l’idée.

Mon exemple

Les templates de s’arrêtent pas aux posts Linkedin. De manière générale, ce qu’il faut chercher, c’est un format. Pour cette newsletter par exemple, tu as du remarquer que c’était systématiquement la même structure :

1. Une introduction avec une photo de moi + les liens vers mes autres contenus

2. Le résumé du programme

3. Entre deux et trois grosses parties de contenu

4. Un résumé en bullet points

5. Merci + liens vers coaching et inscription

Cette structure, je la reprends à chaque fois. J’ai une trame et ça m’évite de me poser trop de questions. Au final, la seule chose que je dois réellement construire à chaque fois, c’est le plan des deux-trois parties au milieu. Une fois que je l’ai, je déroule.

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Résumé

1. Ce n’est jamais une question de temps, mais toujours une question de priorités.

2. Il faut voir la création de contenu comme un investissement sur le long terme.

3. Utilise les lois de l’habitude pour inscrire l’écriture dans ton quotidien.

4. Trouves l’organisation qui te correspond.

5. Créer un système de notes centralisé.

6. Stocke tes sources dans un swipe file.

7. Construit des templates.

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Voilà, c’est tout pour aujourd’hui ❤️.

Maud

PS : si jamais tu es paumé(e) avec ton personal branding, tu peux prendre une heure de coaching avec moi quand tu veux : par ici pour réserver.

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