2024 : Bilan d'une année entre deuil et renaissance.
#142 Ou comment apprendre à laisser partir pour mieux accueillir.
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Bienvenue dans cette édition #142 des Persos de Maud ! On est désormais 20,248 dans cette newsletter. Que tu sois là depuis le début, ou que tu viennes de me découvrir, merci de me lire ❤️.

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Au programme
Le deuil
La renaissance
Ce que je me souhaite pour 2025
Le deuil
Vendredi 27 décembre. Ça fait trois jours que je traîne des pieds devant cette newsletter, que j’écris des milliers de mots sans en trouver un seul de juste, et je pense qu’il faut que je me rende à l’évidence : si ce bilan est difficile à écrire, c’est parce que l’année 2024 a été difficile à vivre.
Le deuil de relations
Mardi, 6h10 du matin. Un bruit lourd m’a réveillé. Je me suis levée, pensant que ma filoute de chat avait décidé de pousser un énième objet de mon bureau. Quelques pas plus loin, j’ai découvert l’objet tombé au sol : c’était mon chat. Ma boule de poils était là, par terre, inerte. Crise cardiaque.
Sept mois plus tard, je me sens presque bête d’écrire ces mots. Bête de pleurer encore pour une simple bête. “Ce n’était qu’un chat” j’entends les gens murmurer. Mais voyez-vous, pour moi, mon chat n’était pas qu’un chat. C’était ma confidente, la seule témoin de qui je suis réellement, dans mes moments les plus sociaux comme dans mes moments les plus intimes et vulnérables.
Le même mois, j’ai “perdu” ma psy d’un cancer (elle est heureusement revenue guérie depuis), et une autre très bonne amie. En l’espace de quelques semaines, je me suis retrouvée avec trois confidentes en moins. Avant, je pensais passer mes journées à travailler seule, mais c’est à période que j’ai compris ce qu’était vraiment la solitude.
Et malgré tout, j’étais là. Toutes les semaines, j’ai fait mes coachings, écris mes posts Linkedin, et rédigé cette newsletter. J’ai fait le travail, car c’est la seule chose qui reste à faire dans ces moments-là : attendre que ça passe.
Et face à cette solitude nouvelle, j’ai été forcée d’apprendre à faire quelque chose que j’avais soigneusement évité jusqu’ici : me soutenir moi-même. Pour cette raison, je suis reconnaissante de ce qu’il s’est passé. C’est une leçon difficile, mais qui m’a permis de grandir et de me renforcer.
Le deuil de projets
“Il en est où le livre Maud ?”. Je ne compte plus le nombre de personnes qui m’ont posé la question cette année, ni le nombre de fois où j’ai répondu “nulle part”.
Je ne sais pas encore si le problème vient de la peur ou d’un manque de motivation, mais s’il y a une chose dont je suis persuadée, c’est que je n‘ai pas envie d’écrire un livre pour écrire un livre. J’ai envie d’écrire quelque chose qui aide vraiment les gens et pour ça il n’y a pas de secret, il faut prendre du temps.
Quand je regarde les personnes que j’admire comme Julia Cameron, Seth Godin, Susan Cain, Austin Kleon, April Dunford ou encore Brenée Brown, la majorité approche des soixante ans aujourd’hui, et ils ont mis des années avant de pondre leurs chefs-d’œuvre. Et moi, Maud, 32 ans, dans mon activité depuis 3 ans à peine, j’espérais écrire quelque chose d’aussi bien du premier coup ?
Je n’ai pas abandonné l’idée d’écrire un livre. J’ai abandonné l’idée de l’écrire tout de suite, et c’est le quatrième deuil que j’ai fait cette année. Comme le dit Tim Ferriss : «Si cela ne peut pas être votre priorité absolue pour l'année prochaine au minimum, n'écrivez pas de livre. Il y a une surabondance de médiocrité dans le monde. S'il vous plaît, n'y contribuez pas. »
La renaissance
Je ne suis pas prête, mais je m’y prépare. En 2024, je n’ai pas écrit de livre, mais j’ai commencé à préparer le terrain pour en écrire un :
J’ai banalisé la journée du lundi pour l’écriture de newsletter. Certes, ce n’est pas un livre, mais ça m’a aidé à instaurer une routine d’écriture longue en journée.
J’ai lancé mon Programme Linkedin pour Indépendants afin d’améliorer ma rentabilité et banaliser une deuxième journée d’écriture dans le futur.
J’ai passé cette newsletter en freemium pour me sentir plus légitime dans mon écriture.
Je me suis confectionné un bureau créatif.
Dans le futur (très) lointain, je me vois consacrer toutes mes journées à l’écriture, et quelques heures par ci et là au coaching pour le “fun”. Mais d’ici là, il va falloir que je fasse comme beaucoup d’écrivains avant qu’ils ne publient leur premier best-seller : jongler entre l’écriture et une activité rémunératrice.
Sur 2025, l’objectif serait de réussir en milieu d’année à dédier une deuxième journée entière de la semaine à l’écriture. Si je suis honnête, l’idée de cette journée “libre” me fait peur, et je pense que je vais passer les dix premières à ne rien en faire. Mais si j’arrive ensuite à passer le cap et prendre l’habitude, même lentement, d’écrire un peu à chaque fois, ça sera une énorme étape de franchie.
C’est là que le Programme Linkedin pour Indépendants entre en jeu. En mettant tout ce que j’ai appris dans des modules et exercices, je me retrouve avec un fameux produit “scalable” — un moyen de réduire mes heures de coaching sans pour autant diminuer mon chiffre d’affaires.
Du moins sur le long terme, car dans l’immédiat, j’en chie. Huit semaines que je n’ai plus de vie, que je consacre tous mes week-ends à tourner des modules et pondre des exercices pour me faire dégommer ensuite dans les multiples questionnaires que j’envoie de mon plein gré (je me demande encore parfois pourquoi) à mes bêta testeurs.
Néanmoins, en sept semaines, les premiers résultats commencent à se faire sentir. Certains ont déjà commencé à attirer des leads, signer des clients, faire de meilleures performances sur leurs contenus, et tous me remercient de la qualité et profondeur des contenus produits.
Entre nous, je ne sais pas si j’aurai eu le courage de lancer ce programme si je n’avais pas fait face aux difficultés que j’ai rencontrées plus tôt dans l’année. Je n’aurai jamais eu l’énergie. Mais finalement, si 2024 m’a appris une chose, c’est que laisser partir, c’est souvent aussi laisser entrer.
Ce que je me souhaite pour 2025
Au final, cette année, j’ai quand même dépassé un cap symbolique de chiffre d’affaires, avec plus de 230k encaissés. Ce chiffre, je ne le regarde pas tant comme une preuve de performance. Je le regarde surtout comme la preuve que je suis capable d’avancer même quand le cœur n’y est pas.
Alors, pour 2025, je me souhaite de continuer à grandir. Je me souhaite de devenir toujours plus courageuse, afin de me connecter toujours plus avec moi-même et ma créativité, pour produire des contenus qui me plaisent, et qui j’espère vous plairont tout autant.
J’en profite aussi pour vous souhaiter beaucoup d’amour, de santé, de tendresse, de paix, et de courage. Et bien sûr, merci de me lire.
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui ❤️.
Maud
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C’est une newsletter dans laquelle on sent de la frustration, de la fatigue… mais aussi de l’espoir ❤️🩹 Certaines années sont plus difficiles que d’autres, surtout quand les mauvaises nouvelles s’enchaînent, mais ta détermination et ta constance sont admirables - merci d’avoir tenu le rythme toute l’année avec tes bons conseils, et joyeuses fêtes !
Ta newsletter fait grandement écho. Mon année 2024 s'est présentée pleine de promesses et d'ambitions, s'est fracassée sur un deuil à la fin de l'hiver. Pépins de santé & épuisement. Arrivée en décembre, sentiment frustrant d'être passée à côté de cette année qui a déroulé sa route sans moi. Temps du bilan. Ben pas si mal tout compte fait. Pas mal du tout, même ! Méditer sur cette manie de toujours fixer la barre plus haut jusqu'à ce qu'elle soit inaccessible. Réaliser tout ce que j'ai appris avec ce deuil (et qu'on a le droit de continuer à apprendre, à ambitionner, avec un deuil). Merci pour ta newsletter qui me nourrit très souvent (c'est l'occasion de le dire).