2025 : Bilan d'une année où j'ai fait de la place.
#193 Ou ce que j'ai laissé sortir pour mieux laisser entrer.
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L’année où j’ai laissé la place aux autres
Où j’ai fait de la place à la solitude
Place à la réussite
À l’échec
Et surtout : à la fiction
L’année où j’ai fait de la place aux autres
Vendredi 12 décembre. Il est 19h et des brouettes. Je suis en chaussettes dans un salon, avec dix autres femmes, à danser sur une musique chamanique. Oui. Moi, Maud Alavès, qui déteste se retrouver au milieu d’un dancefloor, je suis là à “danser l’émotion de mon année 2025” et à “jeter tout ce que je ne veux plus” comme le dit mon amie Cécile. Et pour moi, ça veut dire beaucoup. Ça veut dire que j’ai grandi.
En 2025, je me suis ouverte.
Alors que je me balade dans ce salon, à croiser le regard de ces autres femmes, je vois bien que j’ai moins peur de ce regard. Je repense à mon Programme, où j’ai appris à trouver ma place dans un collectif. Je repense à tous les dîners que j’ai organisés. Je repense même aux serveurs de mon café favori, avec qui j’ose maintenant échanger quelques mots. J’ai fait de la place aux autres.
La musique est forte. Cécile nous suggère de fermer les yeux et de mettre une main sur le ventre et une sur le cœur. « Qu’est-ce que vous voulez garder de cette année 2025 ? Qu’est-ce qui vous a donné de la joie ? ».
Mes pensées vont tout de suite à mon amour, avec qui je suis depuis presque trois ans maintenant. Mais étonnamment, elles vont aussi à son fils. À cet enfant. L’enfant d’une autre, que je n’osais pas trop aimer, de peur de le perdre du jour au lendemain. Aujourd’hui, je sens que j’ai laissé de la place à cet amour-là aussi. Et ça me réjouit.
Où j’ai fait de la place à la solitude
Quand j’y réfléchis, je pense que l’ouverture aux autres n’est que la conséquence positive d’une ouverture beaucoup plus importante : celle que j’ai donnée à la solitude — et donc, à moi-même.
En 2025, pour la première fois de ma vie, j’ai osé partir seule. Genre vraiment seule. En mai, j’ai booké trois nuits dans un hôtel que j’adore, prévenu mes parents et mon amour, et je suis partie sans ordinateur, en mode avion, pendant tout le séjour.
Bien sûr, j’avais peur. Peur d’être ridicule, toute seule à table, au milieu de tous ces couples dans cet hôtel de luxe. Peur qu’on me regarde de travers. Peur de m’ennuyer à mourir. Et oui, je me suis ennuyée parfois. Mais non, les gens ne m’ont pas regardée de travers. Non, je ne me suis pas sentie ridicule. Oui, j’ai survécu.
Et surtout, j’ai fait exactement ce que je voulais, pendant trois jours, au rythme que j’avais décidé, sans devoir négocier avec qui que ce soit, sans devoir rendre de comptes. Et ça, mesdames et messieurs, c’est le plus grand sentiment de liberté qu’il soit.
Je suis ressortie de ce séjour avec une énergie de dingue, et je me suis promis de refaire des séjours régulièrement. Au total, cette année, j’en ai fait trois. Et à chaque fois, je ressors un peu plus ancrée.
Place à la réussite
En début d’année, je m’étais fixé trois objectifs :
atteindre 300k de chiffre d’affaires,
investir 20k,
développer mon réseau.
Et pour la première fois depuis que je me fixe des objectifs annuels, j’ai tout réussi. Alors forcément, ça m’interroge. Ai-je juste eu de la chance ? Ou bien ai-je changé quelque chose pour me donner les moyens de mes ambitions ?
J’ai longtemps réfléchi à cette question, et je suis arrivée à cette conclusion : j’ai laissé la place à la réussite. C’est ça qui a changé.
J’ai démarré l’année avec une jauge vide, que je me suis appliquée à remplir à chaque tranche de 10k supplémentaires vendus. J’ai accroché cette jauge bien en évidence dans mon bureau, de sorte à la voir tous les jours et à rester focus.
Ça peut paraître bête, mais je pense qu’avant, j’avais tendance à me fixer des objectifs un peu irréalistes, puis à les oublier, ou à concentrer mon énergie sur d’autres choses, de sorte que, effectivement, je n’atteignais pas les objectifs souhaités.
Les psys appellent ça de l’auto-sabotage. Ou quand la réussite fait parfois encore plus peur que l’échec.
À l’échec
Pour réussir, j’ai aussi compris qu’il fallait laisser de la place à l’échec. J’ai appris à accepter que certaines collaborations avec des clients ne pouvaient pas fonctionner, et que cela ne faisait pas de moi un échec. J’ai appris à laisser tomber quand il fallait laisser tomber. J’ai appris à ne plus perdre d’énergie dans des relations qui ne me nourrissaient pas.
Je ne vais pas vous mentir, ça reste un exercice difficile pour moi. Mais j’ai compris que plus je refusais l’échec, plus je déployais de l’énergie pour qu’il n’arrive pas. Et plus je consacrais ma vie à éviter que des choses se passent, plutôt qu’à faire en sorte qu’il se passe ce que je veux vraiment.
Alors oui, il y a des clients que j’ai perdus. Oui, il y a des sponsors qui ne sont jamais revenus. Oui, il y a 500 emails auxquels je n’ai jamais répondu. Mais mon dieu, l’énergie que j’ai gagnée !
Et surtout : à la fiction
En mai 2025, je suis partie seule avec les cendres de mon chat pour lui dire au revoir. Et je suis revenue avec une idée de roman. J’étais dans le train du retour quand l’idée a frappé à la porte et, pour la première fois, j’ai zoomé dedans. L’heure et demie de train est passée à une vitesse éclair et, à peine rentrée à Paris, j’ai acheté un carnet et commencé à griffonner des notes.
Les mois qui ont suivi ont été beaucoup plus tumultueux. Un jour, je me réveillais avec la joie d’écrire et d’avancer. Le lendemain, avec la peur au ventre et cette grande question : “Mais pour qui tu te prends ?”.
7 mois, beaucoup de sessions de psy, de coaching, de kinésiothérapie, et de retraites spirituelles plus tard, je vais vous dire pour qui je me prends. Je me prends pour quelqu’un qui a envie d’écrire des romans et d’en vivre. Tout simplement. Je n’ai besoin de l’autorisation de personne pour le faire, juste de l’envie.
Alors oui, c’est un chemin qui va être long, dur et plein de rebondissements. Une aventure dans laquelle je débarque comme un lapin de trois jours, car je n’ai aucune expérience (Croyez-moi, écrire des posts LinkedIn éducatifs n’a absolument rien à voir avec l’écriture de fiction). Mais j’y vais.
Et pour accompagner cette nouvelle aventure, j’ai décidé de faire la seule chose que je sais faire : une newsletter mensuelle, que j’ai baptisée “Journal d’une écrivaine”. Chaque dernier dimanche du mois, je vous partagerai où j’en suis dans mon aventure de romancière; mes doutes, mes apprentissages, mes fiertés, avec le moins de filtres possible, façon journal.
La première édition sortira le dimanche 28 décembre à 18h18. Je vous raconterai comment j’en suis arrivée à vouloir écrire de la fiction, où j’en suis aujourd’hui et quelles sont mes prochaines étapes.
Sur ces belles paroles, je vous souhaite un joyeux Noël, une très belle année, et surtout, je vous souhaite de faire de la place à vos rêves.
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui ❤️.
Maud
PS : et si vous avez d’autres questions, n’hésitez pas à les poser en commentaires !
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Merci Maud. J'aime ces rdv avec vous. Ce mélange d'intime, de conseils pros. Et cette fraîcheur qui vous caractérise. Merci pour ça.
Et bravo pour avoir eu le courage de partir seule. Je l'ai fait moi aussi pour la première fois cette année. A 54 ans...
Première fois que je partais seule et première fois que je dormais en auberge. Et le pire c'est que je me suis fait une amie qui habite à 1h de chez moi et que j'ai revu depuis. Partir seule a été plus facile que je l'imaginais. Rester seule pendant tout le séjour le fut moins 😉 Car au final il y a toujours quelqu'un pour vous parler, parce que l'humain est un être de relations. La prochaine fois je loue un appartement pour être vraiment seule 💪
Bonnes fêtes à vous.
Elle est géniale cette Maud qui a pris sa place 🥰