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Hello 👋
Bienvenue dans cette édition #29 des Persos de Maud ! On a officiellement dépassé la barre des 5000 abonnés à cette newsletter ! Que vous soyez là depuis le début ou que vous débarquiez, merci à tous de me lire ❤️.
Sinon, moi, tout va bien. Cette semaine, je t’écris depuis la Corée du Sud ! Avec ma soeur, on y reste deux semaines.
Petite news de la semaine : je suis passée sur la chaine Youtube de Dr Tech pour expliquer ce qu’était le branding et comment créer une identité de marque. Pour voir l’interview, c’est par ici.
Je n’ai pas fait d’études littéraires et je n’étais pas spécialement douée en dissertation à l’école. Pourtant, aujourd’hui, écrire est ce que je fais de mieux.
C’est la compétence qui m’a permis de :
monter un business à 6 chiffres de CA par an.
bâtir une audience de +50k followers cumulés.
Tout simplement parce qu’écrire sur Internet n’a rien à voir avec la littérature. Plus on cherche à écrire comme Proust, moins on a de chance de créer un texte impactant.
Ces deux dernières années, j’ai lu des centaines de livres, articles, et post sur le copywriting. J’ai testé pleins de techniques.
Selon moi, il y a trois règles fondamentales qui t’aideront à rendre tes textes plus impactants. C’est ce qu’on va voir dans cette édition des Persos de Maud.
N°1 : Aller à l’essentiel
Chaque mot, chaque phrase, doit servir à quelque chose.
Une fois que tu as rédigé ton premier jet, relis-le. Pour chaque phrase, demande-toi : si je la supprime, est-ce qu’on comprend toujours le sens du texte ? Si oui, alors supprimes.
Même chose pour chaque mot.
En général, je supprime au moins 30% de ce que j’ai écrit après relecture. Concrètement, voici ce que j’enlève :
Les justifications
Quand on débute en création de contenu, on a souvent le sentiment de manquer de légitimité. C’est normal. Le problème, c’est qu’on cherche à masquer cette gêne en s’excusant ou en se justifiant.
Ça donne des phrases du genre :
“Rassurez-moi, nous sommes d’accord ?”
“Je n’ai pas l’habitude de dire ça, mais …”
“J’espère que cela pourra vous aider”
Toutes ces formulations doivent partir aux oubliettes.
Les répétitions
La répétition se joue à deux niveaux :
Les mots Évite de répéter le même mot dans la même phrase ou plusieurs fois dans un même paragraphe.
Les informations Si une information a déjà été dite dans une phrase, il n’y a pas d’intérêt à la répéter dans une autre phrase. Même si c’est dit autrement. Il faut en supprimer une des deux.
Les longueurs
Mieux vaut trois phrases qu’une seule.
Sur internet, les lecteurs n’ont pas le même degré d’attention que dans leur lit avec un livre. Les phrases doivent être faciles à comprendre. Dès que tu peux, remplace les virgules par des points.
Les hors sujets
On a tous un pote qui met trois plombes à raconter quelque chose parce qu’il digresse sur un autre sujet. Tu ne veux pas être ce pote à l’écrit.
Chaque information qui n’ajoute rien à la compréhension du contenu doit être supprimée.
N°2 : Écrire de la musique
“Write music” est une idée amenée par le célèbre copywriter Gary Provost. Dans son livre “100 ways to improve your writing”, il explique :
En bref, un texte, c’est comme un discours. Parler avec le même rythme devient vite ennuyant. Un texte qui se lit bien est un texte qui a du rythme.
Concrètement, ça veut dire :
Varier les longueurs de phrases
J’entends beaucoup qu’il faut faire des phrases courtes. Pourtant, les phrases longues ne sont pas toujours le problème. Le problème, c’est surtout d’enchainer des phrases qui sont toutes de la même longueur.
Relis ton texte à voix haute. Comment est-ce qu’il sonne ? Est-ce fluide ? Au contraire, as-tu buté sur certains mots ? Modifie la phrase en fonction.
Jouer avec l’espace
On l’oublie souvent, mais un texte est aussi un élément visuel. Tout comme pour une peinture, c’est notre vue qui est sollicitée pour lire. Penser ses textes pour qu’ils soient agréables à regarder fait partie de l’expérience.
Mon exemple :
En général, il y a deux choses que je vais faire dans mes posts Linkedin pour créer un rythme visuel :
Casser avec des phrases courtes. Au milieu de phrases longues, je vais souvent revenir à ligne avec une phrase courte en plein milieu. Ça l’isole, la met en valeur et créer un espace vide à côté qui fait respirer l’ensemble du post.
Créer des escaliers. Faire une liste et trier les phrases de la plus longue à la plus courte (ou inversement).
Faire des constructions parallèles
La plupart du temps, enchainer des phrases de la même longueur les unes à la suite des autres donnera un effet chiant. Mais parfois, construire des phrases de manière similaire peut aussi permettre d’amplifier un message.
Par exemple :
N°3 : Choisir les bons mots
Des mots courts
En France, on adore montrer qu’on est intelligent en utilisant des mots longs et compliqués. Mais si ça marche en soirée, ça ne marche pas du tout à l’écrit. Les mots courts ont tendance à avoir plus d’impact.
En phase de relecture, demande-toi si les mots utilisés peuvent être remplacés par des synonymes plus courts. Personnellement, synonymo est mon meilleur ami.
Très souvent, des groupes de mots peuvent aussi être remplacés par un seul mot :
“des gens que je ne connaissais pas” ⇾ “des inconnus”
“dans la vie de tous les jours” ⇾ “quotidiennement”
Des mots familiers
Un bon texte est un texte clair. Suffisamment clair pour qu’il soit compris par un enfant de 6 ans. Plus c’est simple, plus c’est mémorable.
Enlèves tout le jargon technique pour le remplacer par des termes qui peuvent être facilement compris par ta cible.
Des mots denses
“familier” ne veut pas forcément dire “banal”. Pourquoi dire “courir” quand on peut dire “fuir”, “sprinter” ou encore “tracer” ? Utiliser des mots denses rendra ton texte plus vif — et donc impactant.
Merci pour cette excellente synthèse de bonnes pratiques (trop peu pratiquées malheureusement). Et puisque tu parles de littérature, il y un auteur qui (pas Proust !) qui a tout écrit à ce sujet : Nicolas BOILEAU dans son art poétique. Et en plus, c'est un régal à lire (à haute voix pour la musique justement) :
Ce soir, j’ai ouvert ma boîte mail en me disant « tiens ça fait longtemps que j’ai pas lu une newsletter intéressante ! » et la je me souviens que j’ai crée un filtre pour que ta newsletter soit dans un dossier direct. Petit plaisir du soir lire tes 4 dernières newsletter que j’avais en retard !
Tout ça pour dire que même si je les ouvrent en retard je lis avec attention toutes tes newsletters !
Merci pour cette excellente synthèse de bonnes pratiques (trop peu pratiquées malheureusement). Et puisque tu parles de littérature, il y un auteur qui (pas Proust !) qui a tout écrit à ce sujet : Nicolas BOILEAU dans son art poétique. Et en plus, c'est un régal à lire (à haute voix pour la musique justement) :
Hâtez-vous lentement ; et, sans perdre courage,
Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage :
Polissez-le sans cesse et le repolissez ;
Ajoutez quelquefois, et souvent effacez.
Super cette newsletter !
Ce soir, j’ai ouvert ma boîte mail en me disant « tiens ça fait longtemps que j’ai pas lu une newsletter intéressante ! » et la je me souviens que j’ai crée un filtre pour que ta newsletter soit dans un dossier direct. Petit plaisir du soir lire tes 4 dernières newsletter que j’avais en retard !
Tout ça pour dire que même si je les ouvrent en retard je lis avec attention toutes tes newsletters !
Merci pour ce partage Maud !