Hello 👋
Bienvenue dans cette édition #100 des Persos de Maud ! On est désormais 16,313 dans cette newsletter. Que tu sois là depuis le début, ou que tu viennes de me découvrir, merci à tous de me lire ❤️.

72h pour signer ton prochain client sur Linkedin
Je n’ai jamais fait de prospection. Démarcher des gens qui n’ont rien demandé ? L’angoisse. Pourtant, force est de constater que c’est une stratégie très efficace et que je perds beaucoup d’opportunités en n’apprenant pas. Car, oui, ça me fait peur parce que je ne sais pas faire.
Si tu es comme moi, le challenge du Sales Lab tombe à pic. Du 4 au 6 mars, ils vont partager toutes leurs méthodes pour signer des clients sur Linkedin : proposition de valeur, contenu, et prospection. 100% à distance, 100% asynchrone.
L’inscription coûte 45€, mais avec mon code "MAUD", tu peux y avoir accès gratuitement. Franchement, je pense participer et prendre le taureau par les cornes.
Si ce n’est pas déjà fait, tu peux aussi :
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Au programme
Un anniversaire.
Une newsletter ne se fait pas connaître toute seule.
Le taux d’ouverture dépend du sender.
On s’améliore mais ça ne devient pas plus facile.
On ne peut pas savoir ce qui plaira.
L’avis des lecteurs ne compte pas tant.
Certaines sortiront facilement. D’autres moins.
L’originalité finit toujours par devenir une norme.
Conclusion.
Un anniversaire
Cette semaine marque une étape particulière pour moi. C’est la 100ème newsletter que je publie. La 100ème semaine où je me prends la tête sur ce que je vais bien pouvoir vous raconter. Alors, pour fêter ça, j’avais envie de vous partager les leçons que j’ai apprises en chemin.
Prenez ce que vous avez à prendre. Laissez ce que vous avez à laisser.
Une newsletter ne se fait pas connaître toute seule
Aujourd’hui, plus de 16,000 personnes lisent Les Persos de Maud toutes les semaines. C’est beaucoup. Et en même temps, c’est peu si on compare à ma croissance sur Linkedin, où j’ai gagné +40k abonnés sur la même période.
J’ai conscience que je fais partie des chanceuses, mais, honnêtement, c’est beaucoup plus lent et difficile que ce que je m’étais imaginé. Peut-être que j’étais bercée d’illusions par la success story de mon amie Caroline Jurado. En voyant sa newsletter grossir aussi vite, j’ai eu la folie de penser “et pourquoi pas moi ?”. J’en conclus que la croissance d’une newsletter est intimement liée à :
Son sujet. Par exemple, Caro traite des cryptos, qui sont hyper tendance en ce moment. Pareil pour la newsletter Mister IA, qui est passé de 0 à 18,500 abonnés en moins d’un an.
Sa promotion. Tous les TikToks de Caro renvoient vers sa newsletter. Pour Mister IA, ils ont fait beaucoup de partenariats (notamment avec ma newsletter).
Le taux d’ouverture dépend du sender
Officiellement, cette newsletter doit être publiée les lundis à 9h, mais entre nous, la dernière fois que c’est arrivé date d’il y a plus de six mois. Depuis l’été dernier, j’ai du mal à tenir le créneau, alors, j’envoie la newsletter quand elle est prête. Lundi, 18h. Mardi, 11h. Mercredi, 16h. Jeudi, 9h. J’ai même poussé jusqu’à samedi matin il y a quelques semaines.
J’avais peur que cela impacte le taux d’ouverture, comme on entend partout que la régularité est clé. Il n’a pas bougé d’un iota. Malgré mon irrégularité exemplaire, mon taux d’ouverture est resté d’environ 53%.
De la même manière, sur 100 newsletters, j’ai itéré sur les titres (objets de mails). Rien n’y fait. Le taux d’ouverture reste stable. Les lecteurs ouvrent rarement la newsletter le jour même, mais au bout d’une semaine, je finis toujours par atterrir aux alentours des 53%.
J’en conclus que ce qui impacte vraiment le taux d’ouverture est la réputation de la personne qui l’envoie. Aussi, plutôt que de me concentrer sur l’heure à laquelle je l’envoie, ou l’objet de l’e-mail, je préfère me concentrer sur la qualité de ce que j’écris. Jusqu’ici, le pari semble me réussir.
On s’améliore mais ça ne devient pas plus facile
J’accompagne de plus en plus de clients à lancer des newsletters. Face à leur première réalisation, ils me regardent souvent désemparés : “Mais en fait, c’est super difficile ! Ce que j’ai écrit ne ressemble à rien ! Je n’y arriverai jamais !”. “T’avais cru quoi ?”, je leur rétorque, “Que tu pouvais devenir Proust en une semaine ?”.
Quand je regarde mes premières newsletters, je me demande comment mon perfectionnisme et moi-même avons validé ces torchons. Bien que je sois rarement fière de mes contenus au moment de les publier, avec le recul, force est de constater que je progresse. Chaque newsletter est un apprentissage. Chaque newsletter est meilleure que les précédentes.
En revanche, ça me fait mal de l’admettre, mais écrire une newsletter ne devient pas plus facile avec le temps. C’est un peu comme monter un escalier. La première marche est difficile, mais petit à petit, on s’habitue, et on monte de plus en plus vite. Mais l’effort pour passer d’une marche à l’autre est toujours le même, car plus on monte, plus on fait face à d’autres problèmes. Certes, nos jambes sont peut-être devenues plus musclées, mais notre dos commence à nous faire mal, notre attention baisse, nos pieds se couvrent d’ampoules, et il faut trouver de nouvelles solutions sans cesse.
Peut-être que si on ne cherchait pas à progresser, on pourrait garder le même niveau de qualité en fournissant moins d’effort. Mais, existe-t-il des gens qui aiment stagner ?
On ne peut pas savoir ce qui plaira
Je me rappelle très bien de cette soirée au Maroc. Après m’être battu quelques heures seule dans ma chambre avec ma newsletter, j’avais finalement cliqué sur “publier”. Mes amis m’attendaient pour l’apéritif depuis plus d’une heure déjà. Alors que je les rejoignais à table, j’avais marmonné : “Ce n’est clairement pas la meilleure que j’ai écrite, mais au moins, c’est fait”. Cette newsletter, c’est celle de l’exercice de l’œil analytique. 130 likes. 18,000 vues. Au final, elle est dans mon top 3 aujourd’hui.
On ne peut jamais savoir avec certitude ce qui plaira ou non. Comme pour mes posts Linkedin, j’ai souvent une intuition. Mais à l’inverse des posts Linkedin, je me trompe souvent pour la newsletter. Il y a plus de variables. Au final, la seule chose qu’on peut maîtriser, c’est de créer quoi qu’il arrive.
L’avis des lecteurs ne compte pas tant
Au début, je demandais beaucoup l’avis des lecteurs. Je leur demandais les problématiques qu’ils rencontraient, les sujets qu’ils voulaient que j’aborde, les questions en suspens, et tout le tralala. Mais, comme le dit Ford : “Si j'avais demandé aux gens ce qu'ils voulaient, ils m'auraient répondu des chevaux plus rapides”.
À la newsletter #86, j’ai eu le courage d’exprimer avec véhémence une opinion assez différente de tout ce que j’avais entendu. C’était celle sur l’authenticité. Je n’ai jamais eu autant de réactions, partages, et contenus qui ont été rédigés par les lecteurs que suite à cette newsletter. Pour la première fois, j’avais surpris, j’avais fait réfléchir.
Plus tu te fais confiance sur les sujets à aborder, l’angle et la manière de le faire, plus tu prends une position de leader d’opinion. Oui, c’est plus dur. Oui, ça demande de prendre plus de risques. Mais n’est-ce pas la définition d’un leader ? D’ouvrir des voies encore inconnues ?
Certaines sortiront facilement. D’autres moins.
Mes premières newsletters sont sorties “assez” facilement. Oui, je cherchais mes mots. Oui, je galérais sur ma structure. Mais je n’avais pas trop de mal à trouver des idées qui m’inspirent. J’en avais presque trop !
Puis, petit à petit, la tendance s’est inversée. J’ai fait face à des périodes de flemme, de vide, de désert créatif, d’envies de tout envoyer balader. Au bout de 100 newsletters, j’arrive désormais à une évidence : Il y aura toujours des périodes de vide et elles auront toujours une fin.
Austin Kleon dit que “la créativité a des saisons”. Je pense que le plus vite on accepte que ces phases font partie du processus créatif, le plus vite on en fait une force au lieu d’une faiblesse.
Il m’aura fallu 100 semaines, mais j’ai finalement compris que les moments où je crée facilement ne sont pas la normalité. Ce sont mes pics, et il faut que j’en profite pour créer un backlog de contenus, afin de mieux traverser les périodes de creux.
L’originalité finit toujours par devenir une norme
Aujourd’hui, il y a tellement peu de newsletters en France, qu’avec 16k abonnés, je fais partie des newsletters les plus lues du pays. Cela ne vient pas sans revers de médaille.
Il n’y a pas un jour qui passe sans que je voie un contenu qui reprend le mien. Je ne compte plus le nombre de newsletters qui commencent avec la même introduction, qui mettent des “sinon, moi, tout va bien” sous une photo, suivi d’un “zé barti”, ni les pages de sponsoring dont seuls les prix ont été modifiés.
C’est normal. Devenir une référence implique de devenir une source d’inspiration. Moi-même, je reprends régulièrement des idées lues chez les autres. D’ailleurs, je ne m’imagine pas un seul instant qu’Austin Kleon trouvera le temps de tomber sur mes contenus et de râler. Il est beaucoup trop loin pour ça.
Néanmoins, s’il est facile de copier, il est moins facile d’accepter de se faire copier. Pourtant, ça fait partie du processus et ça finira forcément par t’arriver si tu continues de publier. Plus vite tu l’acceptes, plus vite tu pourras concentrer tes forces sur ce qui est le plus important : innover.
Conclusion
Malgré les difficultés, je continue de penser que de lancer cette newsletter était une des meilleures décisions que j’ai prises pour mon business, mais aussi pour moi.
Écrire toutes les semaines m’a apporté de la profondeur, de la clarté, de l’expérience, et m’a ancré dans ma légitimité. Quand je doute de mes compétences, j’ai 100 newsletters pour me rappeler ce que je sais. Quand je m’ennuie, j’ai 100 newsletters pour me rappeler tout ce que je ne sais pas encore.
En route vers les 200 maintenant.
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui ❤️.
Maud
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Tes cadeaux pour te remercier de partager “Les Persos de Maud”
Pour rappel, si tu recommandes Les Persos de Maud à d’autres personnes, voici les récompenses que tu peux gagner :
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5 recommandations → -60% sur le Manuel Linkedin.
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Une des meilleures newsletter que j'ai lue de ta part ! J'ai pris des notes (beaucoup).
Je trouve ça très intéressant la partie sur "demander l'avis des gens". C'est important de vouloir toujours apprendre, de se questionner. Mais il faut aussi réussir à déterminer nos expertises, les sujets qu'il ne faut plus remettre en question sans cesse. Comme tu le dis à la fin, écrire permet de s'ancrer dans sa légitimité.
C'est peut-être pour ça que la newsletter sur "l'oeil analytique" a été si appréciée, elle permet de questionner ce qu'on veut mettre en avant chez nous. Nos forces sur lesquelles on peut se baser pour prendre la parole. En tout cas c'est l'effet qu'elle avait eu sur moi.
Merci pour ton travail Maud !
Merci pour ce partage ! J'ai aussi lancé la mienne, je pars sur un format mensuel et c'est déjà assez compliqué comme ça 😅