Comment rendre ses posts techniques moins chiants.
#112 Ou comment parler de son expertise sans ennuyer les gens.
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Bienvenue dans cette édition #112 des Persos de Maud ! On est désormais 17,688 dans cette newsletter. Que tu sois là depuis le début, ou que tu viennes de me découvrir, merci à tous de me lire ❤️.

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Je n’ai jamais fait de prospection. Démarcher des gens qui n’ont rien demandé ? L’angoisse. Pourtant, force est de constater que c’est une stratégie très efficace et que je perds beaucoup d’opportunités en n’apprenant pas. Car, oui, comme je ne sais pas faire, ça me fait peur.
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Au programme
L’handicap des posts techniques
Ne vous ennuyez pas
Privilégiez la clarté
Racontez des histoires
Musclez votre copywriting
L’handicap des posts techniques
"Je me demandais, sur les posts BOFU techniques, comme on ne peut pas trop faire de storytelling, quels sont tes conseils pour les rendre moins chiants ?” a demandé le garçon au fond de la salle.
On m’a rendu le micro pour que je réponde. C’était samedi dernier, lors de ma conférence pour le Growth Event.
C’était une bonne question. Effectivement, quand on rentre dans les stratégies de contenu, on tombe rapidement sur la notion de TOFU/MOFU/BOFU — une stratégie qui suggère d’alterner les posts avec différents objectifs :
Des posts Top Of Funnel (TOFU), dont le but est de générer beaucoup de visibilité. Ce sont souvent des posts très inspirationnels, du sensationnel, des histoires, ou des anecdotes.
→ Exemple : Mon boss m’a mis une main aux fesses, et personne n’a réagit.Des posts Middle Of Funnel (MOFU), dont le but est plutôt de se positionner sur son domaine d’activité. C’est plutôt les posts analytiques, décryptages de tendances, ou opinions.
→ Exemple : Hier, Loewe a publié sa dernière campagne, et c’est une masterclass marketing.
Des posts Bottom Of Funnel (BOFU), dont le but est de bâtir sa crédibilité et convertir des clients, en partageant des posts très techniques avec beaucoup d’expertise.
→ Exemple : Si vos posts Linkedin ne vendent pas, il y a 3 explications possibles :
Cette stratégie est moins pertinente pour les fondateurs en B2C qui ont essentiellement besoin de visibilité. En revanche, elle est très cohérente pour tous les indépendants, solopreneurs, et salariés qui ont besoin de mettre leurs compétences en avant.
Le problème des posts très techniques, c’est souvent qu’ils sont plus difficiles à rendre intéressants, car il n’y a pas de sensationnel ou d’histoire marrante sur laquelle on pourrait facilement surfer. Alors, comment parler de son expertise sans ennuyer les gens ?
Ne vous ennuyez pas
Stephen King a comparé l’écriture à de la télépathie. En écrivant, vous entrez directement dans la tête de votre lecteur. Là, en lisant ces lignes, je suis dans votre tête. Nous sommes en train d’avoir une conversation.
Alors, si moi-même je m’ennuie, comment pouvez-vous trouver ce que je dis intéressant ? L’ennui est contagieux.
L’écriture n’est qu’un outil, qu’un moyen de refléter votre pensée. Si votre pensée n’est pas claire, vos textes ne le seront pas. Si vous n’êtes pas intéressé, vos textes ne seront pas intéressants. Et si ce que vous écrivez est ennuyeux, c’est parce que vous êtes vous-même ennuyé.
Trouvez un moyen de stimuler votre créativité. Voici quelques idées que j’ai testé ces dernières années, sur moi-même et mes clients :
Choisissez les bons sujets
Plus j’écris de newsletters, plus c’est difficile de trouver des sujets qui m’excitent. Les sujets trop basiques m’ennuient à mourrir, et ceux qui m’intéressent sont souvent des questions auxquelles je n’ai pas encore la réponse, et donc rien à écrire. Alors, chaque semaine, je me creuse la tête pour trouver le bon sujet car je sais que la qualité de ma newsletter en dépend. J’ai remarqué une corrélation entre mon propre engouement, et celui des lecteurs.Mettez du jeu
Parfois, vous allez devoir créer un contenu sur un sujet que vous trouvez vraiment chiant. Dans ce cas, ce que je vous conseille, c’est de déplacer le challenge ailleurs. Ça peut être un jeu d’écriture : se mettre une limite de caractères, de temps, écrire en rhymes, faire un lipogramme, un acrostiche. Ou alors une innovation dans le format : un carrousel, une vidéo, une image, bref, un format que vous n’auriez pas encore testé.
Privilégiez la clarté
Ne vous trompez pas d’objectif. En partageant votre expertise, la réaction que vous cherchez à obtenir est un “Ah-ha ! Je viens de comprendre. Merci de m’avoir expliqué.” et non un “wow c’était trop marrant” ou “Ohlala, ça m’a fait vivre de sacrées émotions”.
Si vous réussissez à faire comprendre des notions particulièrement épineuses à vos lecteurs, ils vont remercieront infiniment. Rappelez-vous quand vous étiez à l’école. Quels étaient les cours que vous trouviez chiants à mourir ? Les livres sur lesquels vous décrochiez ? C’était soit ceux que vous ne compreniez pas, soit ceux que vous connaissiez déjà.
Trop d’informations, trop compliqué, trop verbeux. En voulant paraitre intelligent et cool, on oublie souvent de répondre aux besoins de notre lecteur — et le lecteur a besoin de clarté. Plus vous serez clair, plus vous arriverez à créer des moments d’eurêka, et plus vous aurez ainsi de l’impact.
Certains professeurs n’ont-ils pas grandement impacté votre vie en vous apprenant des choses qui vous ont aidé, en se mettant à votre niveau, ne vous faisant jamais sentir petit ou bête ?
Un texte impactant est avant tout un texte clair.
To do
La prochaine fois que vous rédigez un post technique, avant de le publier, envoyez-le à quelqu'un qui n'est pas dans votre secteur. Ne lui demandez pas si le post est bien ou non. C'est un avis subjectif et personnel qui ne vous mènera nul part. Demandez-lui : Qu'est-ce que tu as compris ?
Avec sa réponse, vous allez vite vous rendre compte si le contenu est clair ou non. S'il n'arrive pas à restituer les notions, alors creusez et voyez ensemble quels passages ont porté à confusion.
Puis, faites-le lire à quelqu'un d'autre en reposant la même question. Et surtout, écoutez ce que le lecteur a à vous dire sans le juger. S'il n'a pas compris, c'est de votre faute, pas de la sienne.
Racontez des histoires
Samedi dernier, le garçon qui m’avait posé la question était parti du principe qu’on ne pouvait pas mettre de storytelling dans ses posts techniques. Pourtant, les histoires sont partout.
Prenons l’exemple du post de Franck Debue, avocat, ci-dessus. Le conseil technique est donné à la fin : “Quand vous avez un conflit avec votre associé, commencez par éplucher les extraits de compte de la société”. En revanche, il est amené au lecteur par une histoire concrète dans laquelle il peut s’identifier.
Si vous vendez vos compétences, vous avez probablement beaucoup d’histoires à raconter que vous ne soupçonnez pas. Voici quelques exemples pour vous inspirer :
L’histoire d’un client
Comme le post de Franck. Pour en trouver, réfléchissez d’abord aux problèmes de vos clients, puis aux conseils que vous voulez donner. Ensuite, pour chaque conseil, demandez-vous quelle histoire de client pourrait très bien illustrer le propos.
→ Depuis quelques mois, je tiens un carnet de bord dans lequel je prends souvent des notes suite à mes coachings. Je retrace ce qui s’est dit, ce que mon client a vécu, et ce que j’en pense. Ces notes me permettent de mieux retrouver des anecdotes quand j’en ai besoin.Le portrait d’un modèle
Si vous n’avez pas de client, vous avez probablement des exemples de gens connus que vous pouvez utiliser pour illustrer vos conseils. Admettons que vous soyez coach sportif par exemple. Vous pourriez très bien prendre des exemples de sportifs de haut niveau. Si vous êtes dans la finance, vous pourriez raconter l’histoire d’entreprises qui ont bien réussit.
→ C’est ce que j’avais fait par exemple avec le post sur Chiara Ferragni ou Justine Hutteau.L’histoire d’un événement
Quels sont les événements marquants dans votre secteur d’activité ? Comment peuvent-ils expliquer le présent ? Par exemple, si vous êtes dans la finance encore une fois, vous pourriez m’expliquer l’avènement des cryptos, la naissance de la monnaie, ou encore les histoires de crash boursiers. Bien sûr, ces événements ont déjà probablement été retracés, mais 1) tout le monde ne les connait pas, 2) vous avez un regard particulier, et 3) peut-être que vous pouvez faire des liens qui n’ont pas encore été faits.
Votre propre histoire
Évidemment, il reste aussi votre propre histoire. Vous pouvez vous mettre en scène, montrer comment vous avez progresser suite à tel ou tel apprentissage, expliquer ce que vous avez compris et ce que vous avez retenu.
Vous ne pourrez probablement pas trouver d’histoires pour toutes vos idées de posts techniques, et c’est ok. Encore une fois, si vous arrivez déjà à expliquer les choses clairement, vous avez gagné.
Musclez votre copywriting
Je suis convaincue qu’un texte est souvent chiant à cause du fond plutôt que de la forme. Néanmoins, travailler vos techniques de copywriting vous assurera au moins d’éviter les erreurs de forme.
Le copywriting étant un vaste sujet sur lequel il existe des livres entiers, je vais juste finir ici en vous donnant les trois conseils applicables qui me semblent les plus utiles :
Variez vos longueurs de phrases. Comme pour l’oral, un texte peut vite devenir monotone si les phrases se ressemblent toutes. Créez de la surprise. Rédigez une très longue phrase, puis une courte, puis une moyenne, et cassez le rythme.
Supprimez 30% à la relecture. Éliminez toutes les longueurs, lourdeurs, répétitions, groupes de mots qui peuvent être remplacés par un seul, et mettez des points plutôt que des virgules.
Virez les adverbes. On a tendance à écrire “souvent”, “parfois”, ou “partiellement” pour éviter de dire vraiment ce qu’on pense. Or, les gens meurent d’envie de lire des contenus honnêtes.
Et si ce n’est pas déjà fait, je te conseille aussi de lire ces éditions précédentes :
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui ❤️.
Maud
Un grand merci aux entrepreneurs de la communauté qui ont soutenu cette édition :
La recette d’une LOVE Brand, la newsletter qui te partage les meilleures stratégies marketing pour dépasser 99% de ta concurrence
La Méthode Explorateur par Ulysse Lubin : une vidéo gratuite de 20 min pour apprendre à cartonner sur LinkedIn.
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MAUD GRACIAS
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