Faut-il quitter Linkedin ?
#189 Ou ma stratégie media 2026.
Hello 👋
Bienvenue dans cette édition #189 des Persos de Maud ! On est désormais 23,045 dans cette newsletter. Que tu sois là depuis le début, ou que tu viennes de me découvrir, merci de me lire ❤️.

Différenciez-vous des autres coachs du marché
Aujourd’hui, il y a tellement de coachs que devenir visible est devenu un vrai défi. Beaucoup se lancent, peu s’installent durablement.
La différence, je la vois très clairement dans mes programmes : les coachs formés par Mounia Erkha (et son associé Raphaël) sont systématiquement ceux qui s’en sortent le mieux. Plus solides, plus ancrés, plus structurés.
Leur formation “Coach Training” s’adresse à celles et ceux qui veulent devenir coachs ou qui sont au début de leur activité (moins de 50K annuels). C’est une formation complète :
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Métier : avec la méthode 108 milliards, basée sur les neurosciences, qui permet de reprogrammer le cerveau pour accompagner avec précision et profondeur.
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Une journée en présentiel le 9 janvier, puis des sessions en visio tous les jeudis.
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La crise Linkedin
Oui, LinkedIn est moins intéressant aujourd’hui qu’hier
Mais je vous conseille quand même d’y rester. Ou d’y aller.
Et de ne pas mettre tous vos œufs dans le même panier, surtout celui d’un autre.
La crise Linkedin
La semaine dernière, je me suis retrouvée dans un call avec une entrepreneure paumée. Appelons-la Mathilde.
Mathilde publie sur LinkedIn depuis 3 ans maintenant, et jusqu’ici, ça marchait plutôt bien. Elle a bâti une communauté de plus de 20k followers, et une majeure partie de son acquisition repose sur LinkedIn. Sauf que depuis quelques mois, les chiffres se cassent la gueule, et Mathilde panique.
« Je sais que je ne devrais pas être affectée par la baisse de reach, mais je ne peux pas l’empêcher. Honnêtement, j’ai envie d’arrêter. », elle m’a confié.
La semaine dernière, un autre client, qu’on appellera Louis, m’a partagé quelque chose de similaire, bien que sa situation soit différente.
Louis dirige une belle PME de plus de 200 personnes, dont vous avez déjà tous vu une boutique. Il publie sur LinkedIn depuis 4 ans maintenant, et tout se passait bien, jusqu’à ce que progressivement, le feed se fasse envahir de contenu “bas de plafond”.
« Franchement, je ne me retrouve plus du tout dans ce que je lis sur LinkedIn aujourd’hui. Je me demande en fait si c’est toujours cohérent pour un patron de participer à ce manège », il m’a suggéré.
Toujours dans cette même semaine, j’ai aussi effectué une session avec une autre cliente, qu’on appellera Chloé, avec la même peur.
Chloé, elle, démarre sur LinkedIn. Elle s’est lancée il y a quelques mois pour trouver des clients sur son activité de coaching, et quelques posts plus tard, elle me dit :
« En fait, je ne sais pas si LinkedIn est bien pour moi. Quand j’y pense, ça n’a jamais marché pour l’instant, et je me demande si tout ce que je fais sert à quelque chose. »
Entre nous, j’ai l’habitude de ces discours. En 4 ans de coaching en personal branding, j’ai entendu ces questionnements une bonne centaine de fois.
Mais depuis quelques mois, il y a quelque chose de différent.
Tout d’abord, je les entends beaucoup plus fréquemment qu’avant. Mais surtout, pour la première fois, je les partage. Moi aussi, je me questionne sur LinkedIn, mon cheval de bataille sur lequel j’ai tout misé, et construit une audience de plus de 100k followers.
Et je peux vous dire que ce n’est pas le questionnement le plus agréable du monde quand on est à ma place et qu’une grosse partie de son business dépend de cette plateforme.
Alors, le plus honnêtement possible, voici ce que je pense.
Oui, LinkedIn est moins intéressant aujourd’hui qu’hier
Oui, le reach se casse la gueule. Et si vous avez démarré sur cette plateforme il y a un an ou deux, ça doit vous faire tout drôle.
Mais la vérité aussi, c’est que ce n’est pas nouveau. Le reach se casse la gueule depuis que je publie sur LinkedIn, à savoir depuis 5 ans.
Pour vous donner un ordre de grandeur, quand un post faisait 100 likes à mes débuts, il faisait 30k vues. Aujourd’hui, un post à 100 likes fait plutôt 7000 vues (et encore).
Quand on y pense, le phénomène n’a rien de surprenant.
En 5 ans, le réseau est passé de 20 à 35 millions d’utilisateurs. À cela s’ajoute l’arrivée de l’IA, qui a réduit les barrières à l’entrée de l’écriture et augmenté la création de contenu. La loi des réseaux sociaux est assez simple : Plus il y a de monde, moins le reach est intéressant.
On a vu le même phénomène sur Facebook, puis Instagram, puis YouTube, puis les podcasts, et maintenant LinkedIn.
Et je peux vous le dire : ça ne va pas s’améliorer.
Tous les signaux vont dans ce sens :
Le contenu baisse en qualité.
Le bouton « boost your post » arrive.
Les prix des ghostwriters sont en chute libre.
Et les formateurs LinkedIn ferment les portes de leurs bootcamps (Cf Nina Ramen et Thibault Louis).
Mais je vous conseille quand même d’y rester. Ou d’y aller.
Malgré tout, personnellement, je continuerai de publier sur LinkedIn, et je vous conseillerai de faire de même.
Ce que je pense, c’est qu’on est en train de vivre un éclatement de la bulle, comme le disent nos amis dans la finance.
Vous avez probablement déjà entendu parler de la courbe d’adoption de Roger :
Il y a quatre ans, je donnais cours à des élèves à l’ESCP, et tentais de les convaincre de publier sur LinkedIn en leur montrant ce graphique.
« Non, mais il n’y a que les entrepreneurs ou les créateurs de contenu comme toi qui publient sur LinkedIn », ils me disaient. « Dans le monde de la finance, personne ne publie. »
C’était vrai à l’époque, parce qu’on était dans la phase de “early adopters”. Mais aujourd’hui, il y a pléthore de gens dans la finance qui publient, comme par exemple Mounir Laggoune, Richard Michaud, Nicolas Cheron ou encore Quentin Couturier. C’est parce que, finalement, on est arrivé dans la phase de “Late majority”.
En investissement, on le sait, il faut arriver au début pour gagner beaucoup d’argent.
Ceux qui ont investi dans le bitcoin en 2010 sont les grands gagnants d’aujourd’hui. Et comme pour LinkedIn, il est beaucoup moins intéressant d’investir dans le bitcoin aujourd’hui que dans les années 2010.
Est-ce que ça veut dire pour autant qu’il ne faut pas le faire ?
Pour la suite, je vois deux avenirs possibles à LinkedIn :
Soit il se casse la gueule comme Facebook et tout le monde se barre.
Soit il devient incontournable comme Insta et YouTube.
Dans les deux cas, c’est intéressant de rester.
1/ Si ça se crashe, alors LinkedIn deviendra à nouveau une opportunité car il y aura beaucoup moins de monde. Comme le dit Warren Buffett : « Be greedy when people are fearful and fearful when people are greedy. » Aujourd’hui, les gens ont peur sur LinkedIn. Beaucoup de gens vont s’arrêter de poster parce qu’ils n’y voient plus l’intérêt, et il ne restera plus que les plus téméraires. Je crois que c’est justement le moment de prendre l’ascendant et de renforcer sa position. Aujourd’hui, je connais des gens qui cartonnent sur Facebook, justement parce qu’il n’y a pas grand monde.
2/ Si LinkedIn devient incontournable, je ne vois pas de raison de l’éviter. YouTube est saturé. Instagram est saturé. Et pourtant, on entend tous les jours des profils qui débarquent sur ces plateformes et qui construisent des audiences phénoménales en un temps record. Toutes les semaines, je vois aussi de nouvelles personnes se lancer sur LinkedIn et cartonner. C’est juste le niveau de jeu qui est plus élevé. LinkedIn reste une plateforme avec 35 millions de professionnels, et pour le B2B, il n’y a pas d’équivalent aujourd’hui. Non, dans ce scénario, la seule bulle qui va vraiment exploser, c’est tout le business autour de LinkedIn.
Et de ne pas mettre tous vos œufs dans le même panier, surtout celui d’un autre.
Alors, quelle va être ma stratégie pour 2026 ?
Pour l’instant, je garde une position de “wait and see”. Autrement dit : Je reste sur LinkedIn en attendant de voir où tout cela nous mène, et j’active des stratégies pour me développer sur d’autres réseaux, notamment Notes de Substack et Instagram.
D’ailleurs, si vous voulez mon avis, je crois beaucoup en Substack. J’y trouve la même énergie qu’il y a 5 ans sur LinkedIn, et clairement, on est encore dans la phase early adopters ici.
Mais vous l’aurez compris avec cette newsletter, cette hype de Substack ne va pas durer non plus. Dans 5 ans, on verra aussi des newsletter « faut-il quitter Substack » sortir.
Aussi, c’est pour ça que je vous encourage à penser long terme et résilience.
Vous avez besoin des plateformes avec des algorithmes comme LinkedIn, TikTok et Instagram pour vous faire connaître — flow.
Mais vous avez aussi besoin de créer du contenu qui vous permettra de créer un lien durable avec votre audience, comme une newsletter, un podcast ou un livre — stock.
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui ❤️.
Maud
PS : et si vous avez d’autres questions, n’hésitez pas à les poser en commentaires !
Un grand merci aux entrepreneurs de la communauté qui ont soutenu cette édition :
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Intéressant.
Je suis d'accord sur l'éclatement prévisible de toute bulle — et LinkedIn n'y échappe pas.
J'ai aussi l'impression qu'une plateforme saturée tue les opportunistes mais pas les stratèges.
Quand le reach baisse, c'est souvent un signal de sophistication.
Le niveau de jeu monte, les amateurs partent et ceux qui maîtrisent la clarté + les systèmes prennent l'ascendant.
100% aligné aussi sur l'approche Flow + Stock. Je fais ça depuis 2020 et le momentum est clairement présent.
Pour Substack, aligné aussi. On est clairement en phase d'early adopters et ça ne durera pas éternellement.
Merci pour ton analyse.
Substack 🫶