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Bienvenue dans cette édition #132 des Persos de Maud ! On est désormais 19,513 dans cette newsletter. Que tu sois là depuis le début, ou que tu viennes de me découvrir, merci de me lire ❤️.

J’arrête le coaching 1:1 avec les indépendants
Ces trois dernières années, j’ai accompagné plus d’une cinquantaine d’indépendants à se faire une place sur Linkedin. J’ai croisé beaucoup d’histoires, d’objectifs, de blocages, de stratégies, de marchés, et de cibles différentes. Chaque coaching m’a permis d’affiner ma méthode.
Aujourd’hui, je me sens prête.
Prête à systémiser mon approche pour la rendre plus accessible. Prête à accompagner plus d’indépendants tous les mois. Prête à animer des sessions collectives. Prête à grandir.
Depuis un moment, je travaille sur un Programme Linkedin pour Indépendants de 12 semaines qui mélangerai des modules vidéos et des sessions en live. J’ouvrirai la Bêta début novembre.
D’ici là, j’aimerai beaucoup avoir vos retours sur ce que vous attendez d’un tel programme, afin de créer votre idéal. Pour ceux que ça intéresse, vous pouvez me donner votre avis dans ce formulaire de 5min :
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Au programme
« C’est quoi, la fréquence idéale à laquelle il faut poster ? »
Une question de personnalité
Une question d’agenda
Une question d’objectif
« C’est quoi, la fréquence idéale à laquelle il faut poster ? »
Cette question m’a toujours un peu énervée. Comme les classiques “c’est quoi la longueur de poste idéale”, “combien de hashtags dois-je mettre ?”, ou “quel jour et heure dois-je publier ?”. Elles m’énervent, non pas parce qu’elles ne sont pas légitimes, mais parce qu’elles passent à côté du plus important dans la création contenu. S’il suffisait de poster un certain jour, à une certaine heure, avec un certain nombre de mots et de hashtags, à une certaine fréquence pour que ça fonctionne, ça se saurait non ? On devrait voir tous les créateurs appliquer la même stratégie. Pourtant, de toute évidence, il n’y a pas de fréquence idéale universelle :
Thibault Louis publie 1 à 3 fois par jour
Barthélémy Fendt publie 5 à 7 fois par semaine
Nina Ramen publie 3 fois par semaine
Je publie 1 à 2 fois par semaine
Franck Debue publie 1 fois par semaine
Lisa Nakam publie 1 à 2 fois par mois
C’est la même chose sur d’autres plateformes. Sur YouTube :
Tibo InShape publie 2 à 3 vidéos par semaine
Michou publie une vidéo par semaine
Léna Situations publie une fois par jour pendant août, puis quasiment rien.
Seb la frite publie une vidéo tous les 1-2 mois.
Et dans la littérature :
Amelie Nothomb publie un livre par an
Haruki Murakami publie un livre tous les 3-5 ans
Michel Houellebecq publie un livre tous les 4-5 ans
Donna Tartt publie un livre tous les 10-11 ans
Peu importe le médium, la fréquence n’est jamais un prérequis pour que ça marche. Toutes les stratégies peuvent fonctionner.
Une question de personnalité
Alors pourquoi certains publient beaucoup et d’autres moins ? En ayant échangé avec plus d’une cinquantaine de créateurs et de ce que j’observe en coaching, je pense que c’est simplement une question de personnalité.
J’ai remarqué que ceux qui publient moins sont souvent des perfectionnistes. Plus introvertis, ils aiment les réflexions de fond, vont préférer passer beaucoup de temps sur un seul contenu, à disséquer des pages et des pages de documentation avant d’écrire quoi que ce soit. Ce sont des planificateurs. Ils n’aiment pas partager leur travail avec le reste de monde tant qu’ils ne l’estiment pas parfait, et peuvent se perdre dans des retouches infinies, ou à l’inverse, ne jamais passer le cap de la page blanche. Bons élèves, ils ont tellement peur de l’échec qu’ils préféreront abandonner plutôt que de publier un travail moyen.
À l’inverse, ceux qui publient à une fréquence plus élevée, sont ceux qu’on a traités de “cancre”, “rêveur”, ou qui ont fini avec la mention classique “Peut mieux faire” à l’école. Toute leur vie, on leur a fait remarquer des “erreurs d’inattention” qui leur ont coûté parfois très cher. Alors, sur les contenus, pas question d’y passer des heures. Ils détestent se relire et sautent d’ailleurs très souvent cette étape, car même s’ils se relisaient, ils ne verraient pas comment ils pourraient faire mieux. Pour eux, ce qui compte, c’est d’avancer. Très créatifs, ils ne sont jamais à court d’idées, mais peuvent avoir du mal à les structurer. On leur reprochera souvent “de partir dans tous les sens”.
Au milieu, on retrouve les besogneux. Les élèves moyens qui s’en sortaient à l’école parce qu’ils travaillaient beaucoup. À l’inverse des perfectionnistes, ils n’ont pas peur de l’échec parce qu’ils n’ambitionnent pas de devenir les meilleurs. Mais contrairement aux rêveurs, ils sont très structurés. Ils seront du genre à avoir des plannings de contenus prêts des semaines voir des mois à l’avance, mais peuvent avoir du mal à trouver des idées créatives et différenciantes.
De ma petite expérience, on peut se retrouver dans chacune des personnalités, mais on a quand même une tendance prédominante.
Alors, est-ce qu’il y a un camp qui est meilleur que l’autre ? Non. En revanche il y a un camp qui est définitivement pire, c’est celui de ceux qui cherchent à être ce qu’ils ne sont pas. Aller à l’encontre de sa personnalité, c’est se donner toutes les chances d’échouer. Vous ferez trois fois plus d’efforts que les autres pour obtenir les mêmes résultats. Pour gagner la course, un saumon au milieu des canards ferait mieux de nager que de voler comme les autres.
Une question d’agenda
Derrière la question de la fréquence, je pense que beaucoup de gens cherchent en réalité une excuse. « Ah bah oui, il faut publier au moins trois fois par semaine pour que ça marche. Je n’ai pas ce temps moi. Normal que ça ne marche pas pour moi.» Une excuse pour ne jamais s’y mettre, ou une excuse pour s’arrêter.
Pourtant, vous n’avez pas besoin de publier beaucoup pour que ça marche. Vous avez besoin d’être régulier pendant longtemps.
La création de contenu est une stratégie qui fonctionne sur le long terme. En moyenne, je remarque qu’il faut environ six mois avant d’obtenir des résultats sur quelconque plateforme, et deux ans avant d’inverser le rapport entre efforts et résultats. C’est un jeu pour les patients.
Alors, plutôt que de se demander la fréquence à laquelle il faut poster, demandez-vous plutôt quelle est la fréquence que vous pouvez tenir sur le long terme.
Votre réponse peut être amenée à évoluer avec le temps. Il y aura toujours des périodes tranquilles où vous pourrez consacrer beaucoup de temps à la création contenu. Mais il y aura aussi toujours des périodes compliquées durant lesquelles il sera difficile de faire de la place à la création. Je vous conseille de réfléchir à une fréquence minimum que vous pouvez tenir en toutes circonstances.
Le piège que vous voulez absolument éviter, est celui de publier régulièrement à haute fréquence pendant une trentaine de jours, puis de tout abandonner, parce que le rythme ne correspondait ni à votre personnalité, ni à votre agenda.
Une question d’objectif
Soyons honnêtes, certains n’ont pas autant besoin des réseaux sociaux que d’autres. Par exemple, des personnes comme Lisa Nakam ou Amélie Nothomb, qui jouissent déjà d’une certaine notoriété, peuvent se permettre de publier moins sur les réseaux sociaux (D’ailleurs, Amelie Nothomb n’a même pas de réseaux sociaux). Leur business n’en dépend pas.
Pour nous autres mortels, être présents en ligne est levier d’acquisition client indispensable. Personnellement, j’aimerais beaucoup pouvoir publier un seul article long par mois, mais je suis bien obligée de reconnaître que je suis dépendante de ma création de contenu LinkedIn et newsletter pour attirer des clients.
Alors, finalement, plutôt que de vous demander à quelle fréquence il faut poster, je vous encourage plutôt à vous demander la fréquence dont vous avez besoin pour atteindre vos objectifs.
Est-elle cohérente avec votre personnalité et votre agenda ? Si oui, vous avez trouvé votre fréquence idéale. Si non, je vous conseille de revoir un des trois critères, sachant que celui de votre personnalité n’est en aucun cas celui qui doit bouger.
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui ❤️.
Maud
PS : si vous avez aimé ces analyses, n’hésitez pas à me le faire savoir en commentaire. J’hésite à en faire plus souvent :)
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Coucou Maud :) J'ai beaucoup aimé cette newsletter, qui me parle évidemment. Je commence à envisager qu'un rythme plus soft, en accord avec mon temps et ce que je souhaite transmettre, est possible et peut être porteurs de résultats (aka des clients). Merci !!!
Merci Maud, très intéressant et ça remet les choses dans les bonnes perspectives , c'est-à-dire soi et ses attentes. ce qu'on peut avoir tendance à oublier avec les RS.