Le secret pas si secret derrière mes +100k abonnés
#191 Ou a force tranquille d’un même geste répété.
Hello 👋
Bienvenue dans cette édition #191 des Persos de Maud ! On est désormais 23,077 dans cette newsletter. Que tu sois là depuis le début, ou que tu viennes de me découvrir, merci de me lire ❤️.

Différenciez-vous des autres coachs du marché
Aujourd’hui, il y a tellement de coachs que devenir visible est devenu un vrai défi. Beaucoup se lancent, peu s’installent durablement.
La différence, je la vois très clairement dans mes programmes : les coachs formés par Mounia Erkha (et son associé Raphaël) sont systématiquement ceux qui s’en sortent le mieux. Plus solides, plus ancrés, plus structurés.
Leur formation “Coach Training” s’adresse à celles et ceux qui veulent devenir coachs ou qui sont au début de leur activité (moins de 50K annuels). C’est une formation complète :
Business : monter un vrai business de coaching jusqu’à 100K/an.
Métier : avec la méthode 108 milliards, basée sur les neurosciences, qui permet de reprogrammer le cerveau pour accompagner avec précision et profondeur.
La prochaine promotion ouvre en janvier.
Une journée en présentiel le 9 janvier, puis des sessions en visio tous les jeudis.
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Au programme
La question qu’on me pose le plus
Le pouvoir de la constance
Don’t break the chain
Installez des rituels
Changez 1 % par jour
Entourez-vous bien
Réduisez votre temps sur les réseaux
La question qu’on me pose le plus
Il est 14h, je suis dans un sous-sol, seule avec un homme. Entre nous deux, une table et deux micros. Bref, j’enregistre un podcast. C’est loin d’être mon exercice favori car je me trouve mauvaise, mais il n’y a pas de meilleur moyen de s’améliorer que de pratiquer.
Me voilà donc assise de trois quarts, pour ne pas trop montrer à la caméra que je ne me tiens pas droite, à attendre que l’hôte démarre l’interrogatoire.
“Maud, je suis ravie que tu sois là. Tu es une star sur les réseaux sociaux, si on peut le dire, et pourtant, j’ai l’impression que tu as réussi sans succomber aux sirènes. Alors, je voulais lancer cette conversation pour comprendre : qu’est-ce qui fait que tu as percé ?”
C’est drôle parce que la semaine dernière, j’étais dans une autre pièce exiguë avec une femme cette fois-ci, qui m’a demandé peu ou prou la même chose : “Tu as 23,000 abonnés sur ta newsletter, quel est ton secret ?”.
“Comment t’as fait ?”. C’est probablement la question que les gens me posent le plus aujourd’hui quand ils découvrent que j’ai 100,000 abonnés sur LinkedIn et 23,000 en newsletter. Ils me regardent toujours avec cet air plein d’espoir que je leur révèle quelque chose de simple à mettre en place et qu’ils ne savaient pas.
La vérité, c’est que ce qu’il y a à savoir pour construire une marque personnelle forte représente peut-être 10% du succès (Et si vous lisez mes 190 newsletters, vous les aurez, sans nul doute). Les 90% restants, c’est de la constance.
Le pouvoir de la constance
Il y a quelques jours, je me suis retrouvée à un événement qui rassemblait beaucoup d’entrepreneurs. Au milieu de la foule, je me suis surprise à voir un visage familier que je n’avais pas vu depuis au moins trois ans.
“Hey Maud, comment ça va ? Toujours dans ton appart à Paris ? Toujours sur LinkedIn ? Toujours le même business de coaching ?”.
Euh… oui.
Dans le monde de l’entrepreneuriat, où tout le monde lance de nouvelles offres comme on change de chemise, je suis un ovni. En quatre ans, j’ai gardé la même stratégie : poster sur LinkedIn et newsletter. J’ai gardé la même fréquence : une à deux fois par semaine pour LinkedIn, une fois par semaine pour la newsletter. Et j’ai gardé la même offre de coaching.
Je n’ai pas lancé de podcast. Je ne suis pas allée sur Twitter (j’ai essayé deux semaines et j’ai vite lâché). Je n’ai pas lancé de formation en ligne. Je n’ai même pas changé de col roulé noir Bompard.
Honnêtement, je n’ai rien fait d’extraordinaire. J’ai juste pris quelques décisions que j’ai renforcées un peu plus tous les jours “car chaque action que tu répètes est un vote pour la personne que tu veux devenir” (James Clear). Et c’est grâce à cette constance que j’active le levier le plus intéressant : les effets cumulés.
Comme le dit Bruce Lee : “je ne crains pas l’homme qui a fait 1000 coups, mais celui qui a fait 1000 fois le même coup”.
Ceci étant dit, je vous l’accorde, décider d’un cap et le tenir est loin d’être facile. Surtout aujourd’hui, avec toutes les sirènes que l’on voit quotidiennement sur les réseaux.
Si je suis complètement honnête, je pense qu’une des raisons qui expliquent ma constance tient tout simplement à ma personnalité. Je n’aime pas le changement, j’aime les routines, et j’aime particulièrement répéter certaines actions, comme écouter la même musique, regarder la même série, ou porter le même vêtement tous les jours.
Clairement, ça m’aide, mais ça ne fait pas tout. Et pour moi non plus, ce n’est pas facile de tenir le cap tous les jours. Voici donc les choses que j’ai mises en place au fil des années pour y arriver :
1/ Don’t break the chain
Si vous me lisez depuis un moment, vous le savez, je suis une bonne élève et une perfectionniste. Ça a des inconvénients, mais ça a aussi des avantages, notamment mon amour pour les cases cochées. Chaque fois que je veux mettre en place une nouvelle action ou habitude, j’ai tendance à la gamifier avec des jauges à remplir ou des cases à cocher.
Ça permet à mon cerveau de se concentrer sur les efforts moyens et de les valoriser, plutôt que sur les résultats effectifs. Une fois que l’habitude est ancrée, je peux lâcher le tableau. Écrire un post LinkedIn devient aussi automatique que me laver les dents.
2/ Installez des rituels
Réussir une stratégie de personal branding ressemble beaucoup à la religion. Il faut avoir la croyance que oui, ça va marcher, alors que rien ou pas grand-chose ne nous indique que ce sera le cas.
C’est de la foi. Et la foi, ça s’entretient.
Pourquoi croyez-vous qu’on demande de prier tous les jours, de venir à la messe une fois par semaine, de chanter les mêmes chansons avec les mêmes traditions ? Les religions l’ont compris depuis longtemps : les rituels et les traditions sont le meilleur moyen d’entretenir la foi.
Alors que cela vous inspire : créez votre propre religion avec vos propres rituels. Allumez une bougie avant d’écrire. Donnez rendez-vous à vos lecteurs le jeudi à 14h. Répétez-vous que vous êtes le ou la meilleure dans votre domaine tous les jours. Tapez dans un gong dès que vous publiez. Il n’y a pas de rituel bête.
3/ Changez 1 % par jour
Récemment, une de mes clientes m’a partagé une histoire assez drôle. Elle revient d’un an de congé maternité et, à son retour, elle ne reconnaît plus aucun outil avec lequel elle travaillait avant.
— Comment ça ? je lui ai demandé.
— Tu sais, les plateformes comme Qonto ou Canva, elles font des updates un peu tous les jours. Toi, tu ne te rends pas compte comme tu les utilises tout le temps. Mais en vérité, en un an, la plateforme n’a plus rien à voir.
Un peu comme un enfant qui grandit. D’un jour à l’autre, le changement est imperceptible. Mais d’une année à l’autre, il a pris 10 cm, porte des jeans, et vous dit des mots que vous ne comprenez pas.
Avec votre marque personnelle, c’est pareil. Si vous regardez attentivement mes contenus d’il y a quatre ans et ceux d’aujourd’hui, ils n’ont rien à voir. En revanche, d’une semaine à l’autre, le changement ne se voit pas.
4/ Entourez-vous bien
C’est important de vous entourer. C’est une chose de se dire tout seul dans son coin qu’on va s’arrêter ; c’en est une autre de le dire à son coach ou à un ami qui est dans la même dynamique que vous.
Ce n’est pas pour rien qu’on a créé les cercles d’alcooliques anonymes. C’est parce que le groupe soutient et aide à porter quand il n’y a plus d’énergie de notre côté.
Personne ne réussit seul.
5/ Réduisez votre temps sur les réseaux
Une des raisons principales pour lesquelles les gens ont du mal à tenir un seul cap, c’est le FOMO. Vous voyez les autres s’activer sur tel nouveau réseau social et vous pensez qu’il faut y être. Vous voyez que tout le monde a un lead magnet et vous vous dites que c’est ce qu’il faut faire aussi.
Bref, vous avez compris. Les réseaux sociaux sont un véritable accélérateur de comparaison et mettent le cerveau en panique.
Ma solution est simple : j’ai des petites règles que je tente un maximum de respecter pour minimiser mon biais de comparaison. Pas de réseaux sociaux avant 14 h. Pas de portable dans les chambres. Pas de portable dans les toilettes.
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui ❤️.
Maud
PS : et si vous avez d’autres questions, n’hésitez pas à les poser en commentaires !
Un grand merci aux entrepreneurs de la communauté qui ont soutenu cette édition :
Alors j’ai oublié d’hésiter, le premier roman feel good de Diane Fastrez que vous allez adorer découvrir.
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Première impression, super titre. Bravo.
Petite question maladroite : combien de temps t’a-t-il fallu avant que ça commence à prendre ?