Réussir son post de lancement.
#141 Ou pourquoi vos posts de lancement échouent souvent.
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Un lancement est toujours épineux
L’exemple de Killian Talin
L’exemple de Lucie-Éléonore
Les 4 conseils à en retirer
Ce qui est encore plus important
Un lancement est toujours épineux.
Peu importe votre expérience ou le niveau de votre projet, le lancement est un passage obligé et récurrent pour tout entrepreneur. Rien que la semaine dernière, j’ai accompagné trois clients dans cet exercice. Et à chaque fois, c’est la même chose : des doutes, beaucoup d’attentes, et la pression du jour J.
Cette pression, elle vient souvent d’une idée fausse : celle que tout se joue en une seule journée, avec un seul post.
Sauf qu'un bon lancement n'est pas un sprint. C’est un marathon qui se joue sur plusieurs jours, voir plusieurs semaines. Ceux qui obtiennent les meilleurs résultats sur leurs posts de lancement sont en réalité souvent ceux qui teasent le sujet depuis plusieurs semaines dans “l’ombre”.
Ceci étant dit, le jour J reste important. Et il arrive que certains chanceux fassent un carton juste avec un seul post, car un lancement est un momentum. C’est un pic d’attention naturel de par l’effet de rareté de l’événement, sur lequel il est important de savoir surfer.
Malheureusement, la majorité des entrepreneurs se plantent sur leur post de lancement parce que :
Ils ne préparent pas leur audience en amont avec des posts de teasing.
Ils finissent par mettre le paquet sur ce post de lancement dans lequel ils ont trop de choses à dire, trop d’enjeux, et se transforme ainsi en un post fourre-tout plat et trop promotionnel.
Dans cette newsletter, je vais vous montrer, à travers deux exemples concrets, ce qui fait la force d’un bon post de lancement.
L’exemple de Killian Talin
Il y a un an maintenant, Killian Talin a annoncé son projet de Maison des Créateurs sur Linkedin (d’ailleurs, je vous conseille d’y faire un tour, c’est vraiment devenu un chouette endroit). Le post a cartonné :
3 millions de vues en 48H.
+1300 republications.
+26 000 likes.
Même si Killian fait partie des entrepreneurs qui ont bien teasé le projet pendant des mois, bâtit une réputation auprès d’une audience clé pendant des années, ce post est quand même parti bien au-delà de ce qu’il pouvait espérer. C’est presque une anomalie statistique.
Et comme toute anomalie, il est intéressant de l’étudier. Au-delà de la structure assez limpide et claire que j’ai décryptée dans le visuel juste au-dessus, je pense que ce qui a marché, c’est le fond.
Tout projet est ambitieux, mais Killian a bien su nous faire ressentir à quel point le sien l’était. En mettant l’accent sur les obstacles rencontrés, les chiffres, les doutes, et le chaos auquel il fait face, il fait appel à notre empathie. On s’y croit. En tant que lecteur, on s’identifie, on se dit que ça pourrait bien être nous, et c’est ça qui marche.
L’exemple de Lucie-Éléonore
Au moment de publier ce post, Lucie-Éléonore a quelque chose comme 2500 abonnés. Elle n’a pas fait de posts de teasing en amont, et elle n’a pas bâti une communauté sur Linkedin de gens intéressés par son sujet depuis des années. Bref, Lucie-Éléonore est probablement un peu plus proche de la situation dans laquelle vous êtes également — et donc, ses résultats aussi plus atteignables.
Pour son niveau d’avancée sur Linkedin, le post a donc très bien marché :
506 likes
l’équivalent de +50k vues
111 commentaires et 13 reposts
Vous remarquerez qu’au niveau de la structure, le post de Lucie-Éléonore n’est pas très éloigné de celui de Killian. Ce sont des structures de type “histoire”, et ça fonctionne très bien (c’est d’ailleurs une notion que je détaille en long en large et en travers dans l’édition #35, si jamais ça vous intéresse).
Mais là aussi, au-delà de la structure que vous pouvez facilement reprendre, je pense qu’il y a autre chose qui a marché. Et ce quelque chose, c’est l’intimité.
Lucie-Éléonore se met à nu. Ça paraît simple comme ça, mais de mon expérience en coaching, sortir ce type de post n’a pas dû être une partie de plaisir. Étaler ses complexes avec autant d’honnêteté sur la toile publique demande beaucoup de courage, et c’est ça qui touche.
Les 4 conseils à en retirer
Les deux exemples montrent une chose essentielle : un bon post de lancement ne se limite pas à une structure efficace. Ce qui fait vraiment la différence, c’est l’émotion que vous transmettez et la sincérité de votre message.
D’un côté, Killian mise sur l’ambition et le rêve collectif, en partageant des éléments concrets qui donnent envie de croire en son projet. De l’autre, Lucie-Éléonore s’adresse à l’intime et au personnel, en faisant résonner son histoire avec nos propres expériences. Dans les deux cas, il y a une connexion forte avec le lecteur.
Concrètement, voilà ce que vous pouvez appliquer :
Racontez une histoire vraie. Que ce soit un obstacle surmonté ou une découverte personnelle, vos lecteurs veulent du réel.
Osez montrer vos vulnérabilités. Plus vous êtes humain, plus votre audience se sentira proche de vous.
Apportez des détails concrets. Des chiffres, des éléments tangibles : cela ancre votre récit dans le quotidien et renforce sa crédibilité.
Utilisez une structure type de storytelling. Une histoire bien racontée peut transformer une simple annonce en une connexion profonde avec votre audience.
Ce qui est encore plus important
C'est de ne pas compter sur un seul post pour faire toutes les ventes de votre nouvelle offre, boite, produit, événements ou que sais-je. Pour rappel, Nina Ramen a fait plus de 2 posts par jour en novembre — soit 60 posts — et c'est ce qui lui a permis d'atteindre 1,8M d’impressions, +7,500 inscrites au challenge #JeRamenMaFraise, et +500 personnes sur sa liste d’attente du bootcamp LinkedIn
Tout ne s’est pas joué sur un seul post.
Alors pour finir, voici quelques petites idées de ce que vous pourriez faire avant, pendant, et après votre lancement :
Avant : Partagez les coulisses, expliquez pourquoi ce projet compte pour vous, vos inspirations, le problème client que vous cherchez à résoudre, et mentionnez le projet en “PS” de vos posts.
Pendant : Continuez à montrer les coulisses, racontez les histoires de vos anciens clients, rappelez pourquoi votre projet est important et comment il aide les gens, et répondez aux objections.
Après : Publiez les premiers retours, parlez des prochaines étapes, et dressez un bilan ou retour d’expérience.
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui ❤️.
Maud
PS : si vous avez des questions, n’hésitez pas à les poser en commentaires !
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Merci Maud pour ces contenus toujours clairs et enrichissants !