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Bienvenue dans cette édition #97 des Persos de Maud ! On est désormais 15,845 dans cette newsletter. Que tu sois là depuis le début, ou que tu viennes de me découvrir, merci à tous de me lire ❤️.

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Au programme
Changement
Le risque de la transition
Tout le monde s’en fout
La stratégie de l’imperceptible
Conclusion
Changement
Il faut se rendre à l’évidence. Je n’arrive plus à envoyer cette newsletter les lundis matin à 9h. Non, en fait, dit plus justement, je n’en ai plus envie.
Pendant plus d’un an, j’ai écrit cette newsletter tous les dimanches soir, parfois jusque très tard dans la nuit, pour ne pas dire petit matin. Rien ne pouvait m’empêcher d’écrire les dimanches soir : que je sois malade, qu’on soit un lendemain de nouvel an, que je traverse une rupture, que je sois en voyage ou bien que je n’ai pas d’inspiration. Quoi qu’il arrive, j’écrivais ma newsletter le dimanche soir.
Dans une certaine mesure, je pense que cette rigueur m’a aidé à ne pas lâcher. Ces créneaux “dernière minute” et deadline irrévocable étaient la meilleure combinaison pour vaincre mon syndrome du perfectionnisme. Je m’étais conditionnée pour publier quelque chose, que ça me plaise ou non. D’ailleurs, j’avais utilisé cette même méthode pour mes posts Linkedin. Au début, j’avais des créneaux fixes pour publier, et je me mettais à les rédiger une heure avant.
Sauf que, depuis quelques mois, les choses ont changé. Je n’ai plus envie de passer mes dimanches soir devant mon ordi. Flemme. Je préfère me coucher tôt, me lever à 9h, et garder un rythme sain. Accusez-moi peut-être de trentenaire ! Moi, je pense que, comme pour Linkedin, j’ai réussi à passer le cap de l’habitude et que j’ai moins besoin de la pression de la deadline pour publier une édition.
En réalité, c’est une bonne chose. Ça veut dire que j’évolue. Le problème, c’est que toute évolution demande une gestion de la transition.
C’est le sujet de cette édition.
Le risque de la transition
“Tu ne penses pas que je vais perdre mon audience si je commence à aborder cet autre sujet Maud ?” m’a demandé Julie il y a quelques semaines, la gorge serrée. Cette situation, c’est la peur de la transition.
Sur les deux dernières semaines, j’ai au moins trois clients qui m’ont exprimé la même inquiétude sous des formes différentes.
Valérie avait peur de passer du statut de solopreneure à dirigeante et ne savait plus comment se présenter. Est-ce que les gens allaient aimer cette nouvelle version d’elle ? Allaient-ils connecter avec elle de la même manière ?
François voulait élargir son audience en abordant des sujets plus méta, mais craignait de perdre la niche avec laquelle il avait commencé.
Pour Julie, son business et services étaient en évolution. Il fallait qu’elle change sa ligne éditoriale en fonction, mais avait peur de renvoyer l’image de quelqu’un “qui part dans tous les sens” et de dissoudre les messages.
Et si je perdais les abonnés à cette newsletter en changeant l’heure à laquelle je l’envoie ? Et si plus personne n’ouvrait mes e-mails s’ils étaient envoyés un samedi au lieu d’un lundi matin ?
La transition fait peur. Mais comme le dit Tony Robbins : "Le changement est douloureux, mais rien n'est aussi douloureux que de rester coincé là où vous ne devriez pas être."
Tout le monde s’en fout
Il y a deux ans, j’ai décidé d’arrêter mon projet de boîte, le Social Hack Club, et de me repositionner en tant que coach sur le personal branding. Comme Julie, François et Valérie, à ce moment-là, j’étais à la fin d’un cycle et au début d’autre chose. J’étais déjà un peu en place sur Linkedin avec quelque chose comme 20,000 abonnés, qui s’étaient habitués à une photo de profil, une image, et une tagline.
Du jour au lendemain, j’ai tout changé. Et, non sans grande surprise, il ne s’est absolument rien passé. Je n’ai pas perdu d’abonnés. Personne n’est venu m’écrire en privé pour me dire que ce changement était inadmissible. Tout le monde s’en foutait.
D’ailleurs, comme l’explique Seth Godin :
“Lorsque nous envisageons de modifier une politique, un environnement ou même la tenue que nous portons habituellement, il est facile d'imaginer que tout le monde va le remarquer.
En fait, presque personne ne le fera.
C'est parce que personne ne se soucie du bruit dans notre tête autant que nous.
Vous pourriez penser que cela va provoquer une grande agitation lorsque vous faites quelque chose d'incohérent, mais si c'est généreux et utile, cela se passera simplement.
Nous ne pourrions pas le changer bruyamment même si nous le voulions.”
La stratégie de l’imperceptible
Quand on observe les logos des marques présentes depuis plusieurs décennies, on ne peut s’empêcher de voir les changements. Les exemples ne manquent pas ! Il suffit de taper “évolution de logos” sur Google pour tomber sur pléthores d’autres exemples.
Prenons McDonald’s. Le logo des années 1940 n’a plus rien à voir avec celui d’aujourd’hui. En revanche, celui de 2006 n’est pas très éloigné de celui de 2007. C’est le principe de la stratégie du “changement imperceptible”. Les marques changent régulièrement un petit détail dans leur communication, de telle sorte à ce que la marque soit en évolution permanente, et que le changement ne soit pas violent pour le consommateur.
C’est la même chose pour nous et notre personal branding. Souvent, le changement fait paniquer car on s’imagine qu’il faut passer du logo de 1940 à celui de 2007 d’un coup. Sauf que 1) c’est rarement le cas, en général, on est juste en train de se prendre la tête pour passer du logo de 1940 à 1948, et 2) on n’est pas obligé d’effectuer la transition d’un coup.
Reprenons le cas de Julie, qui angoissait à l’idée de perdre son audience en se mettant soudainement à aborder une nouvelle thématique dans ses contenus. Julie publie en moyenne 8 posts Linkedin par mois, et elle avait besoin que sa transition soit terminée dans 6 mois. Du coup, voici le plan de transition que je lui ai suggéré :
Mois 1 : 7 posts comme d’habitude + 1 post sur nouveau sujet
Mois 2 : 6 posts comme d’habitude + 2 posts sur nouveau sujet
Mois 3 : 5 posts comme d’habitude + 3 posts sur nouveau sujet
Mois 4 : 4 posts comme d’habitude + 4 posts sur nouveau sujet
Mois 5 : 3 posts comme d’habitude + 5 posts sur nouveau sujet
Mois 6 : 2 posts comme d’habitude + 6 posts sur nouveau sujet
Au final, ce mois-ci, Julie n’avait besoin de publier qu’un seul post sur son nouveau sujet. C’est tout. Rien de très effrayant tout d’un coup. Chaque mois, son effort sera toujours d’un post supplémentaire. Au final, en six mois, avec ce petit changement constant, elle aura complètement inversé le rapport dans ses contenus.
D’ailleurs, si tu as la motivation d’aller fouiller dans mes contenus sur Linkedin ou même dans les archives de cette newsletter, tu te rendras compte que le passé n’a plus grand-chose à voir avec le présent. Mon style, mes influences, mes envies, mes curiosités, tout évolue de jour en jour.
L’art de se réinventer
Dans sa série documentaire Merci Internet, Squeezie exprime ses inquiétudes sur le futur : arrivera-t-il à toujours proposer de la nouveauté à son public ? Vont-ils se lasser un jour ? Comment se réinventer en permanence ?
Pour lui, le changement, finalement, semble faire partie du quotidien, presque comme une obligation. D’ailleurs, comme le dit Héraclite : "Le changement est la seule constante dans la vie."
En ce qui me concerne, la dernière newsletter à être effectivement partie un lundi à 9h date du 28 août. Depuis, l’heure et le jour de publication ont été plus qu’aléatoires. Pourtant, mon taux d’ouverture n’a pas baissé, ma croissance non plus, et personne ne s’est désabonné (plus que d’habitude) suite à mon irrégularité.
Néanmoins, après 5 mois à chercher un nouveau créneau pour écrire, je pense avoir trouvé ma nouvelle routine idéale et pouvoir annoncer une nouvelle heure de publication, qui, tu l’auras deviné, finira probablement par changer de toute façon. Désormais, ça sera les mercredis à 9h.
"Dans chaque fin, il y a un nouveau départ." - Paulo Coelho
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui ❤️.
Maud
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Cécile (https://cecilebury.substack.com/)
C’est vrai, quand la qualité est là, peu importe l’heure, le jour, c’est toujours un grand plaisir de te lire 💛