Vous n’avez pas besoin de likes pour vendre
#169 Ou comment réussir sur LinkedIn sans jamais buzzer
Hello 👋
Bienvenue dans cette édition #169 des Persos de Maud ! On est désormais 22,779 dans cette newsletter. Que tu sois là depuis le début, ou que tu viennes de me découvrir, merci de me lire ❤️.

Si ce n’est pas déjà fait, tu peux aussi :
Te rendre visible en sponsorisant cette newsletter.
Découvrir le Programme Linkedin pour Indépendants.
Découvrir mes services de coaching Linkedin.
Rejoindre +1400 lecteurs du Manuel Linkedin.
Et zé barti 👇
Au programme
Les likes ne sont pas l’unique levier
Un positionnement de niche
Un volume de publication élevé
Des posts pensés pour la vente
Quand est-ce que les likes sont vraiment utiles
Les likes ne sont pas l’unique levier
En ce moment, les élèves du Programme Linkedin pour Indépendants sont sur la fin. Et avec la fin du Programme vient le bilan et l’angoisse.
“Je n’ai toujours pas fait de post qui décolle”
“J’ai enchainé les bides, ça me déprime”
“Mes vues sont en baisse, je ne comprends pas”
Quand on se met à poster sur les réseaux sociaux, que ce soir sur Linkedin ou autre, la première chose qu’on a tendance à regarder sont les likes et les vues. C’est normal. Mais ce n’est pas toujours le meilleur KPI à mesurer.
Car, non, vous n’avez pas besoin que chacun de vos posts fasse des mille et des cents pour que votre stratégie de personal branding soit efficace.
Prenons l’exemple d’Alice Maudret. On a commencé à travailler ensemble au moment où elle quittait son identité de psy pour lancer son premier bootcamp pour avocats.
En presque 1 an d’accompagnement, Alice a publié une poignée de posts Linkedin à +100 likes, mais la majorité tourne autour des 25-70 likes. Ça ne l’a pas empêché de faire près de 250k de CA en 2024, et de viser le million sur 2025.
Parce que sa stratégie ne repose pas sur la viralité. Elle repose sur trois autres leviers, tout aussi puissants, mais beaucoup moins valorisés publiquement.
1/ Un positionnement de niche
Alice aurait pu lancer un bootcamp pour indépendants, pour entrepreneurs, pour experts. Elle a choisi les avocats.
C’est un choix malin : elle connaît parfaitement cette cible, qu’elle a elle-même fréquentée ; ce sont des clients à fort pouvoir d’achat, très facilement identifiables sur LinkedIn, et paradoxalement peu adressés.
Résultat : en quelques mois, Alice est devenue le choix numéro 1 pour tout avocat ou avocate qui cherche à changer de posture et développer son activité.
Pas besoin de likes si chaque fois qu’un avocat tombe sur son post, il comprend instantanément que c’est pour lui.
Un bon positionnement fait le tri à votre place. Il attire les bonnes personnes, et éloigne les autres. Il simplifie tout le reste : vos contenus, votre offre, votre tunnel de vente.
2/ Un volume de publication élevé
Alice publie presque tous les jours. Elle n’attend pas l’inspiration divine. Elle ne se demande pas si le post va faire des likes. Elle écrit, elle poste, elle passe à autre chose. Et c’est justement ce volume qui fait la différence.
Ce qui compte, ce n’est pas le nombre de vues par post, mais le nombre de vues en cumulé. Même avec 5000 vues par post, ça fait 35 000 vues par semaine, 140 000 par mois, plus de 1,6 million par an.
Et plus une personne vous voit passer, plus elle développe une forme de familiarité, voire de confiance. C’est ce qu’on appelle le biais de simple exposition — ou mere exposure effect. On a tendance à aimer davantage quelque chose qu’on a déjà vu, entendu, lu. Même si on ne l’a jamais liké, même si on n’a jamais interagi. C’est valable pour une chanson, pour une marque, pour une personne.
Mais ce n’est pas le seul bénéfice.
Le jour où Alice a abandonné la course aux likes, elle a aussi gagné en légèreté, et du coup en productivité. Quand on s’en fiche des likes, on se rend compte qu’on peut mettre 5min à écrire un post et le publier. Ça fait 35min passé à poster 7 posts par semaine qui font 35 000 vues au total. Très bon retour sur investissement vous ne trouvez pas ?
3/ Des posts pensés pour la vente
Dernier levier : la fonction commerciale du post. Alice ne cherche pas à faire joli, ni à plaire à l’algorithme. Elle écrit pour vendre. Elle parle de son bootcamp. Elle partage les coulisses. Elle explicite les bénéfices. Elle anticipe les objections. Et elle le fait sans tourner autour du pot, sans fausse pudeur, sans peur d’être jugée.
Ce type de contenu faire rarement beaucoup de likes et de vues. Mais il fait des ventes. Et c’est bien là l’objectif.
Prenons un autre exemple, celui de Mounia Erkha, avec ce post :
Ce post n’a fait “que” 75 likes (ce qui est déjà pas mal pour ce type de post). Et il lui a surtout ramené 10 leads. Pour un atelier de 12 places, c’est ce qu’on appelle un post efficace !
Ou encore celui-ci, qui lui a amené 3 leads à 15k chacun pour un post à seulement 45 likes :
Si vous voulez faire des posts qui vendent, ne cherchez pas à faire des posts qui seront likés (Ce sont souvent des metrics qui ne vont pas ensemble), et concentrez-vous sur les formats suivant :
→ “Ce que X pensait avant de travailler avec moi – et ce qu’il s’est passé ensuite.”
Cas clients
→ “Comment A est passé de [situation initiale] à [résultat concret] en [temps] grâce à [offre].”Problème client + promesse de solution
→ “Voici ce que tu vis. Et voici ce que je te propose pour y remédier.”
Quand est-ce que les likes sont vraiment utiles
Je ne suis pas en train de dire que la viralité ne sert à rien. Oui, la viralité permet de grossir votre audience, et une audience plus grosse vous amène une forme d’autorité naturelle. Oui, les likes rassurent. Oui, ils attirent. Oui, ils peuvent déclencher des ventes.
Mais non, vous n’en avez pas nécessairement besoin.
Pour résumer :
La vérité, c’est que tout le monde ne fera pas de posts viraux
Créer des posts viraux est un art qui se travaille. Beaucoup. Ce n’est pas impossible. Ce n’est pas réservé à une élite. Mais ce n’est pas juste parce que vous vous y mettez que vous allez y arriver tout de suite.
Et ce n’est pas grave. On peut très bien réussir sans buzzer. Devenir une référence dans son domaine sans passer en tendance. Avoir un business rentable et aligné avec des posts à 47 likes.
Alors, si vous avez l’impression d’enchaîner les bides, posez-vous peut-être cette question : est-ce que vous jouez vraiment au bon jeu ? Est-ce que vous mesurez les bons indicateurs ?
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui ❤️.
Maud
PS : et si vous avez d’autres questions, n’hésitez pas à les poser en commentaires !
Tes cadeaux pour te remercier de partager “Les Persos de Maud”
Pour rappel, si tu recommandes Les Persos de Maud à d’autres personnes, voici les récompenses que tu peux gagner :
1 recommandation → Accès à mon Guide du Profil Linkedin.
5 recommandations → -60% sur le Manuel Linkedin.
25 recommandations → Un Google Meet de 30min avec moi.
Il te suffit de cliquer sur le bouton juste en dessous pour obtenir ton lien personnalisé :
Excellent article, merci Maud 🙏 Très interessant tes explications sur le biais de simple exposition. En effet, le nombre de like n'est pas nécessairement en lien avec le CA. Je m'en suis de nouveau rendu compte le mois dernier. Deux posts Substack m'ont générés à peine 4 likes et 5 abonnés. Je n'en ai que 78 au total. Par contre ils ont provoqués 4 appels découvertes qui ont se sont transformés en 3 nouveaux dossiers clients qui ont générés presque 10K. Les likes font plaisir mais les ventes encore plus ! En tout cas, un grand merci Maud pour la qualité de tes articles. C'est toujours un réel plaisir de les lire 🤓
Tellement d’accord ! Beaucoup ont tendance à l’oublier et mettent l’ego avant la nécessité de vendre 😅🙏