7 conseils copywriting actionnables
#61 Ou comment mieux écrire.
Hello 👋
Bienvenue dans cette édition #61 des Persos de Maud ! On est désormais 11,546 dans cette newsletter. Que tu sois là depuis le début, ou que tu viennes de me découvrir, merci à tous de me lire ❤️.
C’est le moment de me raconter ta vie
Histoire de savoir à qui je raconte la mienne toutes les semaines.
Si ce n’est pas déjà fait, tu peux aussi :
Te rendre visible en sponsorisant cette newsletter.
Découvrir mes services de coaching Linkedin.
Booker 1h de conseil avec moi quand tu veux.
Rejoindre +1400 lecteurs du Manuel Linkedin.
Lire toutes les éditions précédentes.
Et zé barti 👇
Au programme
Introduction
Va à l’essentiel
Donne du rythme
Écris comme tu parles
Montre au lieu de raconter
Utilise des mots forts
Evite la forme passive
Chasse les adverbes
Conclusion
Introduction
J’ai commencé à écrire sur Internet il y a un peu plus de deux ans. Depuis, j’ai lu des centaines de livres, articles, et newsletters sur le sujet. Chaque jour, je peaufine mon écriture grâce à ces conseils lus par ci par là. Chaque jour, j’en apprends un peu plus sur le tas.
J’ai déjà publié beaucoup de conseils sur le copywriting, disséminés ici et là dans mes contenus sur les deux dernières années. Néanmoins, j’ai conscience que tu n’as pas 5h devant toi pour fouiller parmi tous mes contenus.
Alors, dans cette édition des Persos de Maud, j’ai rassemblé les 7 conseils qui me semblent les plus importants et actionnables pour t’aider à perfectionner ton copywriting rapidement.
N°1 : Va à l’essentiel
Chaque mot, chaque phrase, doit servir à quelque chose.
Une fois que tu as rédigé ton premier jet, relis-le. Pour chaque phrase, demande-toi : si je la supprime, est-ce qu’on comprend toujours le sens du texte ? Si oui, alors supprime. Même chose pour chaque mot. En général, je supprime au moins 30% de ce que j’ai écrit après relecture. Concrètement, voici ce que j’enlève :
Les justifications
Quand on débute en création de contenu, on a souvent le sentiment de manquer de légitimité. Alors, on masque cette gêne en se justifiant. Ça donne des phrases du genre : “Rassurez-moi, nous sommes d’accord ?”, “Je n’ai pas l’habitude de dire ça, mais …”, “J’espère que cela pourra vous aider”.
Les répétitions
Premièrement, évite de répéter le même mot dans la même phrase ou plusieurs fois dans un même paragraphe. Deuxièmement, si une information a déjà été dite dans une phrase, il n’y a pas d’intérêt à la répéter dans une autre phrase. Même si c’est dit autrement. Il faut en supprimer une des deux.
Les longueurs
Très souvent, des groupes de mots peuvent être remplacés par un seul mot : “des gens que je ne connaissais pas” ⇾ “des inconnus”“dans la vie de tous les jours” ⇾ “quotidiennement”
Les hors sujets
On a tous un pote qui met trois plombes à raconter quelque chose parce qu’il digresse sur un autre sujet. Tu ne veux pas être ce pote à l’écrit.
Les virgules
Personne n’aime les phrases longues. Mieux vaut trois phrases courtes qu’une seule phrase de trois kilomètres.
N°2 : Donne du rythme
“Write music” est une idée amenée par le célèbre copywriter Gary Provost. Dans son livre “100 ways to improve your writing”, il explique :
J’entends beaucoup qu’il faut faire des phrases courtes. Pourtant, les phrases longues ne sont pas le problème. Le problème, c’est d’enchainer des phrases qui sont toutes de la même longueur. Car un texte, c’est comme un discours. Il doit respirer.
Relis ton texte à voix haute. Comment est-ce qu’il sonne ? Est-ce fluide ? As-tu buté sur certains mots ? Est-ce qu’on ressent l’émotion que tu veux faire transparaitre ? Modifie en fonction. Utilise les blancs. Utilise les longueurs. Utilise les répétitions.
N°3 : Écris comme tu parles
Il y a un truc qui frappe la plupart des gens quand ils se mettent à écrire. Ils écrivent dans une autre langue que celle qu’ils utiliseraient pour parler à un ami. Personne ne dit “après quelques années d’expérience” dans la vraie vie. Tout le monde trouverait ça bizarre. Pourtant, c’est ce qu’on trouve dans 95% des lettres de motivation et biographies Linkedin aujourd’hui.
Dans la majorité des cas, je crois que c’est parce les gens ont quelque chose à prouver. Sauf qu’écrire de manière plus complexe ne rend pas le fond plus intelligent. Par contre, ça donne clairement plus de distance avec le lecteur.
Or, écrire sur Internet n’a rien à voir avec la poésie, la littérature ou les grands discours politiques. Écrire sur Internet, c’est chercher à rentrer dans la tête et le cœur des gens pour créer un lien de confiance et atteindre son objectif.
Commence par écrire ton premier jet comme tu le fais d’habitude. Puis, demande-toi : “est-ce que c’est la manière dont je le dirais à un ami ?”. Pense à la phrase que tu utiliserais. Puis, écris celle-là.
N°4 : Montre au lieu de raconter
Un texte sollicite uniquement le sens de la vue. Comparé à un film, ce n’est pas grand chose. Pourtant, ça n’empêche pas de vivre l’histoire d’un roman comme si on y était. Parfois même plus que devant un film d’ailleurs. Car, au final, l’écriture c’est presque comme de la télépathie. Alors que tu lis cette phrase, tu ne penses pas à autre chose. Tu es ici, avec moi. À ce moment-là, je peux te montrer ce que je vois, comme un directeur de cinéma en somme. Je peux te montrer le lapin au bout du jardin. Le trou. Les trois lapineaux tapis dans le fond. Je n’ai pas eu besoin de te dire que le lapin était blanc et qu’il avait couru dans son terrier apeuré retrouver ses petits. Tu l’a vu parce que je te l’ai montré.
Exemple 1 :
Raconte : “C’était dur”
Montre : “J’ai dormi 3h par nuit pendant 1 mois”Exemple 2 :
Raconte : “Il était méchant”
Montre : “Il a dit que j’étais moche devant mon boss”Exemple 3 :
Raconte : “Je me suis pris beaucoup de portes”
Montre : “On m’a refusé à +50 entretiens”Plus tu montres, plus les images seront vivides dans la tête de tes lecteurs, et plus l’histoire sonnera vraie.
N°5 : Utilise des mots forts
Pourquoi dire “courir” quand on peut dire “fuir”, “sprinter” ou encore “tracer” ? Utiliser des mots denses rendra ton texte plus vif — et donc impactant. En général, j’écris une première version, puis je vais chercher sur Synonymo pour voir s’il n’y a pas mieux.
Attention, “fort” ne veut pas dire “compliqué”. Un bon texte est un texte clair. Suffisamment clair pour qu’il soit compris par un enfant de 6 ans. Plus c’est simple, plus c’est mémorable. Enlève tout le jargon technique pour le remplacer par des termes qui peuvent être facilement compris par ta cible.
N°6 : Évite la forme passive
Ceci est un conseil qui me vient directement de notre dieu de l’écriture, Stephen King. Selon Stephen, la forme passive est la signature des mauvais écrivains. C’est une manière de paraitre intelligent, mais ça rend toutes les phrases beaucoup moins dynamiques et chiantes à lire.
Forme passive :
"Une pomme est mangée par l'enfant"
→ Le sujet subit l'action.Forme active :
"L'enfant mange la pomme"
→ Le sujet fait l'action.Se questionner sur la forme active ou passive, c’est se questionner sur le sujet principal de la phrase. Qui est l’acteur principal ? À qui a-t-on vraiment envie de donner de l’importance ?
Passive : "Le produit a été conçu pour répondre à ce problème"
Active : "Nous avons conçu ce produit pour répondre à ce problème"N°7 : Chasse les adverbes
"Drôlement", "éventuellement", "beaucoup", "souvent", les adverbes sont tous les mots qui finissent en "ment" ou qui évoquent une notion de quantité.
Exemple :
"Souvent, je ne suis pas vraiment d'accord avec les gauchistes"
"Je ne suis pas d'accord avec les gauchistes"Les adverbes amènent de la nuance dans le propos. Ils empêchent de prendre une position affirmée. C’est bien pour construire un argumentaire politique, mais pas pour raconter une histoire.
Les adverbes donnent le sentiment que tu n’es pas sûr de toi. Qu’est-ce que tu penses au final ? Tu es gauchiste ou pas ? Sois clair, sacrebleu. Un bon écrivain amène son lecteur d’un point A à un point Z sans que ce dernier se pose trop de questions. Il s’en pose déjà suffisamment tout seul.
Exemple :
"Je vais souvent à la piscine"
"Je vais à la piscine quatre fois par semaine"La précision est ce qui permet de montrer au lieu de raconter. Or, les adverbes sont l’arme ultime pour cultiver le flou. C’est d’ailleurs pour ça que c’est l’arme des politiciens (ou des astrologues) : “En effet, parfois, il faut certainement savoir se sacrifier”, “peut-être qu’avant c’était plus rare oui”, “probablement que dans quelques semaines vous aurez des jours meilleurs”.
Conclusion
Derniers conseils pour la route : lis et écris beaucoup. L’écriture est comme un sport. On ne peut pas progresser sans pratiquer régulièrement. On progresse aussi beaucoup plus vite si on se lie d’amitié avec d’autres sportifs qui nous montrent comment faire X ou Y mouvement.
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui ❤️.
Maud
Un grand merci aux entrepreneurs de la communauté qui ont soutenu cette édition :
Nina Ramen, qui lance son livre Copywriting pour entrepreneurs : LinkedIn, newsletters, pages de vente. Ce qu'il faut pour transformer les mots en €.
Pros des Épingles, la 1ère newsletter bimensuelle dédiée à Pinterest, destinée aux responsables marketing et e-commerce → Inscrivez-vous ici !
Mister IA, la newsletter qui décrypte 2 fois par semaines les actualités et nouveaux outils IA à ne pas manquer → Par ici pour la recevoir.
Sami Terki, qui aide les freelances en écriture à développer leur activité et travailler avec les clients qu'ils méritent dans sa newsletter.
—
👉 Si tu veux faire partie des prochains sponsors de cette newsletter, tu trouveras toutes les infos en cliquant ici.
Que de bons conseils comme toujours, merci Maud.
Toujours d’excellents conseils, merci Maud !