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Bienvenue dans cette édition #133 des Persos de Maud ! On est désormais 19,552 dans cette newsletter. Que tu sois là depuis le début, ou que tu viennes de me découvrir, merci de me lire ❤️.

Les goodies : l’arme sous-estimée du personal branding
Avais-tu remarqué que Valendine Sauda avait transformé son gant de boxe rose en trousseau de clés ? Ou que Barthélémy Fendt avait imprimé le nom de son podcast "Extraterrien" sur tous ses T-shirts de sport ? Et Thibault Louis et ses casquettes “Bossistan” ?
Les goodies ne sont pas que des gadgets. Ce sont de vrais atouts d’une bonne stratégie de marque personnelle.
Si tu veux te lancer, je te conseille d’utiliser Pandacola. Que ce soit pour des cadeaux d'affaires mémorables ou des objets du quotidien, la marketplace strasbourgeoise propose une vaste gamme d’objets et textiles personnalisables, allant du simple stylo à des créations inattendues, comme des extincteurs design. Swile et Jellysmack sont déjà convaincus.
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Au programme
L’écriture est une rencontre
Ce qui bloque, c'est vous-même.
Parfois, le succès effraie plus que l’échec
La peur est un indicateur
L’écriture est une rencontre
Les gens se concentrent toujours sur les mots quand ils commencent à écrire. Certes, le style fait partie de l’exercice, mais l’écriture ne se résume pas à une jolie combinaison de mots. La vraie force de l’écriture réside entre les lignes. Ce sont les idées et les histoires racontées à travers la jolie combinaison de mots qui comptent.
De mon expérience de coach, c'est rarement le manque de compétences techniques en écriture qui pose problème. Ce qui pose problème, c’est que raconter son histoire est une pensée terrifiante pour beaucoup d'entre nous, car elle nous confronte au jugement des autres. "Que vont-ils penser de moi une fois qu'ils sauront ça sur moi ?".
Ne trouvez-vous pas étrange comme on dit d’un texte qu’il “résonne”, alors qu’il n’y a rien de plus silencieux que des mots sur du papier ? En y réfléchissant, il n’y a rien d’étrange. Les mots résonnent, mais à l’intérieur de nous.
Une fois écrits, ils font écho avec la personne qui le lit, avec sa propre expérience, sa perception de la vie, son passé, son présent, ses angoisses, et ses désirs les plus profonds. L’écriture est une rencontre. Une rencontre entre l’auteur et le lecteur, et donc forcément, une rencontre entre l’auteur et lui-même au départ.
Très souvent, ce qui vous empêche d'écrire des contenus qui touchent les lecteurs, c’est que vous voulez éviter cette rencontre.
Ce qui bloque, c'est vous-même.
Comme tous les entrepreneurs qui viennent me voir en coaching, Urbain voulait faire connaître son entreprise à travers son personal branding à lui. Mais Urbain avait aussi un secret. Il avait terriblement peur que les gens découvrent l'histoire de sa première entreprise.
Pourtant très bien partie au départ avec de beaux articles de presse et une croissance fulgurante, l'entreprise avait volé en éclat quelques années plus tard, emportant dans sa chute son mariage, son patrimoine, et sa confiance en lui. Un véritable carnage qui lui avait valu un aller direct vers la dépression. Qu'allaient penser les autres entrepreneurs de lui s'ils étaient amenés à découvrir cette histoire ? "Une fraude !" pensait-il.
Les semaines passaient, Urbain me montrait un tas de brouillons de posts sur un tas de sujets d'entrepreneur, mais il n'en publiait jamais aucun. Comment pouvait-il ? Il ne pouvait pas se permettre de faire comme si de rien n'était et de donner des conseils là où il avait lamentablement échoué, se disait-il. Il n'était plus légitime. Et si un contact de son ancienne boîte, ou pire, son ex-femme, tombait sur un de ses posts, et se mettait à commenter en dévoilant la chute de l'ancienne entreprise ? Il ne pouvait pas prendre ce risque.
Alors, Urbain s'est mis à écrire difficilement quelques posts sur des sujets qui lui semblaient beaucoup moins risqués, mais qui l'intéressaient aussi beaucoup moins, à savoir des contenus très techniques sur son secteur d'activité. Les posts ont généré autant d'enthousiasme du public qu'il n'en a pris à les écrire, c'est-à-dire très peu.
"Il faut que tu rédiges un post sur ton dépôt de bilan" lui ai-je répété. "Sans même penser à le publier, écris-le au moins pour toi, pour réécrire ta propre histoire et faire la paix avec. Aujourd'hui, ce n'est ni l'algorithme, ni la stratégie, ni tes compétences en écriture qui bloquent. Ce qui bloque, c'est toi. C'est toi qui freines ta propre réussite."
La session suivante, Urbain m'a présenté un brouillon de post qui racontait son dépôt de bilan. Le post était grisant de sincérité. Après encore quelques poussées aux fesses et paroles réconfortantes, il a fini par publier son histoire. Le post a fait +2500 likes, +300k impressions, et surtout, il a reçu pléthore de messages privés positifs, lui partageant le même vécu, ou le remerciant juste d'avoir raconté son histoire. Personne ne l'a accusé de fraude.
Parfois nos peurs sont rationnelles, mais très souvent, elles ne le sont pas. Nos scénarios catastrophes préférés sont rarement ceux qui nous arrivent dans la réalité. En revanche, ce qu'on empêche le plus souvent d'arriver, c'est notre succès.
Parfois, le succès effraie plus que l’échec
Dès notre première session, j’ai compris que Louise était une bonne élève. Tous les devoirs que je lui avais donnés étaient faits, et comme ce n’était pas suffisant à son goût, elle avait plongé dans mes anciennes newsletters pour y dégoter quelques exercices supplémentaires. Ses premières ébauches de texte étaient d’une beauté rare. Nul doute qu’elle irait loin, je me disais.
Mais à la troisième session, le sourire avait disparu.
Louise a débarqué dans le Google Meet avec un air de petite fille qui avait fait une grosse bêtise. “J’ai procrastiné toute la semaine” m’a-t-elle confié. Maintenant qu’il fallait vraiment se mettre à l’écriture des contenus, la peur avait pris le dessus.
“Je m’attaque à un exercice dans lequel je sais pertinemment que je suis mauvaise. Raconter des histoires, ce n’est pas mon truc. Ce n’est pas ma force”, me dit-elle.
“Qui t’as dit que tu étais mauvaise en écriture ?”, l’ai-je questionné.
“Personne, mais je sais que ce n’est pas moi la créatrice de la famille. Ma sœur est celle qui a toujours su raconter les histoires. C’est elle qui écrit bien. Moi, ce n’est pas mon truc.”
Parfois, la peur de réussir est plus bloquante que la peur d’échouer. L’histoire de Louise est un cas classique de conflit de loyauté. En prenant la parole sur les réseaux, elle a peur de faire de l’ombre à sa sœur, qui, jusqu’ici, occupait le rôle de “créative” dans la famille. Prendre la parole, c’est rebattre les cartes et potentiellement détrôner sa sœur, ce qui pourrait ternir leur relation et l’éloigner d’elle.
Avoir peur que la réussite nous éloigne de ceux qu’on aime est une peur très courante chez les créatifs qui n’ont encore jamais osé se montrer.
La peur est un indicateur
Si vous vous êtes retrouvé dans ces histoires, sachez que la peur n’est pas une réalité. C’est un indicateur.
Ce n’est pas parce qu’un enfant a peur du noir, que le noir est dangereux. Les aveugles vivent très bien dans le noir toute leur vie. Ça veut juste dire qu’il n’est pas assez préparé. Il pourrait mettre une veilleuse, s’entraîner à rester dans le noir de plus en plus longtemps, apprendre à reconnaître sa chambre les yeux bandés…
Comme pour la peur du noir, la peur de s’exprimer sur les réseaux sociaux n’est pas une fatalité. C’est simplement un moyen de vous indiquer que vous avez besoin de préparation.
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui ❤️.
Maud
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Ne pas voir la peur non comme un frein, mais comme une opportunité de progression est un point de vue contre-intuitif qui a l'avantage d'offrir une perspective d'amélioration — et de générer de la confiance en soi !
Comme cette NL fait écho "en moi". Et pourtant je dis toujours que lorsqu'on lance dans l'océan des RS, le volume de contenus nous laisse le temps de passer inaperçu.