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Au programme
Le potentiel exponentiel d’une bonne idée
Générer beaucoup d’idées
Écrire pour les conversations
Le score
Checklist de la bonne idée
Le potentiel exponentiel d’une bonne idée
Fin août, GAP a révélé sa dernière campagne publicitaire en collaboration avec le groupe KATSEYE. Aucun texte dans la pub. Aucun logo. Juste des gens qui dansent sur la musique “Milkshake” de Kelis pendant 1m30.
Et pourtant, un mois plus tard, la vidéo sur Youtube enregistre déjà +40M de vues et +146M sur TikTok (pour référence, la vidéo Everest phénomène d’Inoxtag est à 46M de vues en 1 an).
Du jamais vu pour GAP, qui malgré un budget marketing probablement conséquent, n’avait pas dépassé le million de vues sur une vidéo. Et du jamais vu pour une publicité tout court — “The Epic Split” de Volvo étant considérée comme la publicité la plus connue avec +146M de vues en 10 ans (on peut imaginer que celle de GAP la dépasse d’ici là).
Mais ce dont l’équipe marketing de GAP peut être encore plus fière, c’est des milliers de contenus créés par les gens ensuite sur Internet, mentionnant la marque. C’est le rêve de tout marketeur : qu’une idée prenne tellement qu’elle vous dépasse, et que les gens fassent le marketing à votre place.
Comme le dit James Clear dans une interview avec Jay Clouse sur le succès d’Atomic Habits :
“Vous savez, j’ai parlé du livre à toutes les personnes à qui je pouvais en parler, je n’ai plus personne à qui le vendre. Et pourtant, il continue à se vendre et à avoir du succès. L’une des plus grandes leçons que j’ai apprises en matière de marketing, c’est que, même si cela semble évident, la seule façon pour qu’un produit décolle vraiment, c’est qu’il soit tellement bon qu’il se vende tout seul.”
Et aujourd’hui, Internet offre un tel effet de levier que lorsqu’on a LA bonne idée, on ne fait pas seulement 1, 2 ou 5 fois mieux, mais 100 à 1000 fois mieux. Pour reprendre les chiffres de GAP, leur vidéo a déjà fait 40x mieux que leur précédent top.
Ça, les créateurs l’ont bien compris.
Dans une interview pour Hupster, Justine Reix, scripteuse pour Squeezie, explique passer beaucoup plus de temps à chercher le sujet qu’à écrire le script. Car elle sait que ce qui génère la viralité, c’est avant tout d’avoir la bonne idée.
Et avoir de bonnes idées n’est pas du génie. C’est du travail.
Générer beaucoup d’idées
La condition numéro 1 pour espérer décrocher la bonne idée est de commencer par en avoir beaucoup. Comme le dit le scientifique Linus Pauling :
“La meilleure façon d’avoir de bonnes idées est d’avoir beaucoup d’idées”.
Ou pour reprendre James Clear : “C’est un jeu de quantité. Je vais faire de mon mieux à chaque fois, mais je sais que tous les articles que j’écris ne vont pas être des coups de maître. Mais si je suis constant et que j’écris huit ou neuf articles par mois, je sais que deux ou trois d’entre eux seront corrects. Je ne sais simplement pas lesquels.”
(→ Dans l’édition #144, j’ai déjà partagé 5 exercices pour générer des idées donc je ne m’épancherai pas sur le sujet ici).
Une fois que vous en avez beaucoup, votre problème devient d’identifier celles qui ont du potentiel. Et pour ça, il y a trois moyens d’y arriver :
la chance
l’expérience
la donnée
Si vous lisez ces lignes, c’est que vous ne croyez pas en la chance, et que vous n’avez pas l’expérience non plus. Alors, voici comment récolter de la donnée :
Écrire pour les conversations
L’année dernière, je me suis remise à lire tous les Harry Potter.
Arrivée à la fin du deuxième, je suis tombée sur une phrase du père Weasley qui m’a marquée : “Ne fais jamais confiance à une chose capable de penser par elle-même si vous ne pouvez pas voir où se trouve son cerveau”.
J’ai relu et re-relu cette phrase trois fois. J’y voyais clairement un parallèle avec Chat GPT. Alors, j’ai noté ça dans un petit coin de ma tête, et je suis passée à autre chose.
Mais quelques semaines plus tard, je me suis retrouvée dans un dîner avec cinq amis entrepreneurs et créateurs, et le sujet de Chat GPT est arrivé sur la table. Et alors, ne me demandez pas pourquoi ni comment, mais je leur ai parlé de mon analogie avec Harry Potter.
À ma plus grande surprise, tout le monde a écarquillé grand les yeux quand j’ai cité la phrase de Weasley, et la conversation a battu son plein. C’était tout ce dont j’avais besoin pour savoir qu’il y avait un sujet.
Le lendemain, j’ai rédigé mon post, et “sans grande surprise” cette fois-ci, il a très bien fonctionné :
Vous seriez surpris du nombre de fois où j’utilise cette technique.
Comme le dit David Perell : “Les conversations nous permettent d’identifier les idées à fort potentiel et d’ajuster leur présentation jusqu’à ce qu’elles représentent notre meilleure réflexion sur un sujet.”
“Mes idées ont atteint un nouveau niveau de raffinement lorsque j’ai commencé à écrire à partir de conversations. Le concept est peut-être nouveau, mais la méthode est vieille de plusieurs siècles. La Bible a été transmise oralement bien avant d’être écrite. Il en va de même pour la plupart des tragédies grecques. Plus récemment, Ralph Waldo Emerson, l’un des plus grands écrivains du XIXe siècle, a développé ses célèbres essais à travers des conférences publiques. Lorsque des conférences telles que The American Scholar ont trouvé un écho auprès du public, il les a publiées sous forme écrite.”
To do : testez vos idées dans des endroits sociaux dès que vous en avez l'occasion. Un dîner. La machine à café. Soyez attentif à ce qui prend et ce qui ne prends pas.
Le score
À chaque live de mon Programme Linkedin pour Indépendants, je demande aux participants de venir avec une accroche de post Linkedin. Je lis chacune d’entre elles à voix haute, et puis je demande aux participants de dire si “oui” ou “non” ils cliqueraient sur “voir plus”.
Quand une accroche remporte 8 “oui”, on sait tout de suite qu’il se passe quelque chose. Et souvent, les posts ont décollé par la suite.
C’est une technique que l’écrivain Julian Shapiro utilise aussi.
Il rédige uniquement son introduction, puis de demande à des amis qui représentent son lectorat de la noter. Il explique :
Demandez à plusieurs personnes de noter votre introduction de 1 à 10 en fonction de leur envie de poursuivre leur lecture. Ne les laissez pas choisir 7, c’est une échappatoire. Ils doivent choisir entre 6 (bof) ou 8-10 (bien).
Demandez-leur : « Si vous écriviez cet article, quelles questions aimeriez-vous voir abordées ? » (Si leurs questions vous captivent, transformez-les en accroches.)
Pour éviter les notes faussées de la part de vos amis proches, dites-leur : « N’ayez pas peur de me donner une mauvaise note. Si vous me dites que ce n’est pas bon, vous m’évitez de perdre mon temps sur un article que personne ne veut lire. »
Réécrivez plusieurs fois votre introduction et demandez des commentaires jusqu’à ce que vous obteniez une note de 8/10. Ne visez pas plus haut que 8, car il est rare qu’une idée intéresse tout le monde.
To do : constituez-vous un petit groupe de 2-5 lecteurs idéaux, et testez vos accroches ou vos introductions d'articles/newsletters sur eux. Si vous avez du mal à trouver ces lecteurs, vous pouvez aussi tester vos sujets en stories Instagram à la manière de Thibault Louis.
Checklist de la bonne idée
Dans son livre Contagious, Jonah Berger s’intéresse à ce qui rend une idée populaire, à ce qui fait qu’elle va partir virale ou non. Il a observé 6 critères que l’ont peut utiliser en forme de checklist :
Monnaie sociale : Est-ce que cela rend les gens intelligents ou cool lorsqu’ils le partagent ?
Déclencheurs : Est-ce que ça vient facilement à l’esprit dans la vie quotidienne ?
Émotion : Est-ce que cela fait ressentir quelque chose de fort aux gens ?
Public : Est-ce visible, partageable ou facile à imiter ?
Valeur pratique : Est-ce vraiment utile ou pratique ?
Histoires : Peut-on l’intégrer dans une histoire captivante ?
De la même manière, celle d’Ogilvy est intéressante :
Est-ce que cela m’a coupé le souffle lorsque je l’ai vu pour la première fois ?
Est-ce que j’aurais aimé y penser moi-même ?
Est-ce unique ?
Est-ce que cela correspond parfaitement à la stratégie ?
Est-ce que cela pourrait être utilisé pendant 30 ans ?
Je vous laisse faire le mélange des deux pour trouver votre propre checklist.
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui ❤️.
Maud
PS : et si vous avez d’autres questions, n’hésitez pas à les poser en commentaires !
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