L'art de prendre des notes
#136 Ou ce que je prends en note pour améliorer ma création de contenus.
Hello 👋
Bienvenue dans cette édition #136 des Persos de Maud ! On est désormais 19,784 dans cette newsletter. Que tu sois là depuis le début, ou que tu viennes de me découvrir, merci de me lire ❤️.

L’enfer des entrepreneurs
L’administratif a toujours été ma bête noire.
Tous les mois, mes justificatifs de toasts à l’avocat se perdent entre les poches de mes manteaux, différents sacs à main, et méandres de mon appartement — au plus grand dam de ma comptable, et malgré les relances de mon assistante.
C’est pour ça que je suis toujours en quête d’outils vraiment utiles, ceux qui allègent la charge mentale et font gagner du temps.
C’est le cas d’Axonaut. Tout est réuni au même endroit : la comptabilité, la facturation, la gestion des dépenses, et aujourd’hui, même le compte pro. Plus besoin de jongler entre la banque et le logiciel de gestion.
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Au programme
Un après-midi d’août
La force des notes
Ce que je prends en note
Le système
Comment je prends mes notes
Questions en vrac
Un après-midi d’août
Hier, j’étais à cours d’idées pour cette newsletter.
Alors, j’ai fait ce que je fais toujours quand je suis à sec : j’ai relu mes carnets de lecture. Soudain, une note du 23 août a attiré mon attention. La moi du passé avait recopié un passage de Show Your Work d’Austin Kleon ("La différence entre collectionner et créer n'est pas aussi grande qu'on pourrait le croire"), mais y avait surtout ajouté une annotation qui m’a touché :
”Ce qui me fait penser que ce carnet de lecture est probablement la meilleure idée que j’ai eue récemment”.
Je me suis revue, là, sur cette chaise longue au bord de la piscine, à remplir les premières pages de mon carnet de lecture, pleine d’enthousiasme, mais aussi pleine de doutes quant à son utilité. J’ai eu envie de traverser les pages de mon carnet pour parler à cette Maud de cette après-midi, et lui dire : “ne t’inquiète pas, continue ce que tu fais, ça va tout changer”.
Et c’est vrai, ce carnet de lecture a tout changé.
La force des notes
Depuis juillet 2023, je prends des notes, beaucoup de notes. Ça a commencé avec les lectures, puis ça a continué avec des notes de coachings, d’idées de contenus en vrac, ou même de conversations.
La majeure partie du temps, je ne sais pas à quoi me servira la note au moment de l’écrire, et même a posteriori, je n’utilise pas un dixième de ce que j’ai noté. Mais je n’arrêterai pour rien au monde, car la valeur des notes n’est pas tant dans l’utilisation finale que dans le processus.
Oui, prendre des notes prend du temps. Mais en fin de compte, ne vaut-il mieux pas très bien se souvenir de 5-10 livres, plutôt que d’en avoir lu une centaine dont on a tout oublié ? Prendre des notes, c’est prendre le temps de digérer l’information, de la faire entrer dans le système le plus important : notre cerveau.
Ensuite, il est presque impossible de prendre des notes sans que cela fasse jaillir des idées. Et, à force de noter plusieurs fois des idées qui vont dans le même sens, il se passe presque systématiquement quelque chose d’incroyable : on passe à l’action.
Puis, il y a les jours à sec, comme hier. Ces jours-là, je prends un carnet au hasard et peux passer de longues minutes, voir des heures, à en relire le contenu. Je n’ai pas refermé une seule fois un carnet bredouille. J’y trouve toujours un petit diamant caché, quelque chose que j’avais oublié, et qui, ce jour-là, sans trop savoir pourquoi, me procure suffisamment d’enthousiasme pour me mettre à écrire.
Et enfin, bien sûr, il y a la fonction première des notes, celle de collecter du matériel qui va nous aider à rédiger du contenu. Aujourd’hui, une fois que j’ai une idée, j’ai une dizaine de notes liées dans lesquelles aller piocher. Des citations que j’aurai conservées. Des anecdotes. Des données. Comme celle-ci de Ryan Holiday, qui tombe à pic :
« Peut-être n'êtes-vous pas écrivain ou blogueur. Mais nous nous sommes tous retrouvés dans une situation où nous devions convaincre les gens de faire des choses qu'ils n'étaient pas enclins à faire. Lorsque la force n'est pas une option, que faisons-nous ? Nous avons recours à la meilleure solution qui soit : la persuasion. Et lorsqu'il s'agit de persuasion, les histoires sont importantes. Les anecdotes sont persuasives. Les données dominent. Ces éléments ne tombent pas du ciel. Nous devons les chercher comme des professionnels ».
Ces dernières années, je me suis beaucoup renseignée sur la prise de notes, mais j’ai souvent été frustrée par le manque de détails. Alors, dans cette édition, j’ai décidé de vous montrer exactement comment je m’y prends.
Ce que je prends en note
L’écriture est de la curation. Le plus on collecte de matériel en amont, le plus fluide l’expérience d’écriture devient ensuite. Pour moi, tout le matériel provient de deux types de sources :
Des contenus que j’ingère (livres, newsletters, tweets, interviews, documentaires, vidéos Youtube …)
→ Stocker ce type de contenus me permet d’étoffer mes newsletters, et souvent de trouver des idées de posts Linkedin. Par exemple, ce post vient vraiment d’une note à moi-même faite lors d’une lecture. Celui-ci vient d’un tweet que j’avais recopié.
De ma vie (mes conversations, mes coachings, les événements auxquels je participe, mes observations sur mon travail, mes questionnements …)
→ Dans mes newsletters, il m’arrive très souvent de prendre des exemples de clients en coaching pour illustrer mes propos (comme dans celle-ci). Mais vous pourriez aussi utiliser vos histoires clients pour faire des posts “étude de cas” comme celui-ci de Franck Debue.
Comme j’aime que les choses soient bien rangées, j’ai décidé de m’organiser avec deux carnets, un carnet de lecture et un carnet de bord, mais si vous n’aimez pas vous balader en permanence avec mille carnets sur vous, vous pouvez aussi rassembler tout ça dans un seul carnet appelé “matériel” par exemple.
Ce que je ne mets plus dans mon carnet de bord :
Les notes de réunion. Mieux sur des feuilles volantes, ou digitales, car il n’y a pas d’intérêt à les relire ensuite.
Les brouillons de contenu. Désormais, j’ai un autre carnet pour mes newsletters et posts Linkedin. Car, là aussi, il n’y a pas spécialement d’intérêt à les relire.
Le système
Je m’arrête dans ma lecture ou mon visionnage dès que j’ai une réflexion qui me traverse l’esprit ou qu’un passage me plait beaucoup. Alors, je prends la page suivante de mon carnet, et j’inscris systématiquement :
la date de ma note
l’auteur
le type de ressource (livre, newsletter …)
le titre
Je n’écris que sur les pages de droite, et laisse la page de gauche vide pour rebondir sur mes réflexions dans le futur, et ajouter des notes supplémentaires si besoin.
Une fois ma note finis, je vais au sommaire et ajoute le titre de la ressource avec les pages associées. De cette manière :
Je sais tout de suite à quelle page de mon carnet aller chercher pour retrouver mes notes sur un contenu.
Je peux passer d’un contenu à l’autre sans que ça pose problème (particulièrement pratique pour les gens comme moi qui lisent toujours plusieurs livres en même temps).
Spécificité du carnet de bord
Pour le carnet de bord, c’est le même principe. Pour chaque nouvelle note, je prends une nouvelle page, et j’inscris la date de la note et le titre.
La seule différence, c’est que c’est à moi d’inventer le titre. Comme je prends souvent des notes de conversations, j’ai tendance à donner des titres assez simples avec les noms des personnes concernées, le contexte, le sujet, ou encore parfois le lieu. J’essaie surtout de penser aux mots-clés qui me permettront de me souvenir de cette note par la suite pour la retrouver. Par exemple :
Coaching avec Alice — branding
Soirée avec JC, Paul et Caro — Acquisition
Conversation Procrastination — Léo — Cap Ferret
Comment je prends mes notes
1/ Carnet de lecture
Quand je consomme un contenu, je prends quatre types de notes : des informations, mes réflexions, des citations et mes idées. Pour chacune d’entre elle, j’ai instauré un système d’annotation afin de rapidement les reconnaître et mieux naviguer dans mes notes quand je les relis.
“Les citations“
Je commence par indiquer le numéro de page, puis j’ouvre les guillemets et recopie le passage qui m’intéresse.
Quand l’auteur cite lui-même une citation, je fais la même chose, mais j’ajoute le nom de l’auteur de la citation en question.
- Les informations
Parfois, j’ai juste envie de noter une donnée, anecdote, concept, ou idée exposée dans le contenu, sans pour autant citer les trois pages précisément. Dans ce cas, je commence par noter le numéro de page, puis un tiret, et j’enchaîne avec l’information en question en résumée.
Il m’arrive aussi de vouloir faire des points de ce que j’ai retenu sur mes dernières pages de lecture. Dans ce cas, j’écris “faisons le point de ce que j’ai retenu des dernières pages :” puis je liste toutes les informations.
→ Les idées
Régulièrement, j’ai des idées qui jaillissent pendant que je consomme un contenu, ou même pendant que je suis en train de prendre des notes. Dans ce cas, je saute juste une ligne et je commence par une flèche, suivie d’“idée de post”, ou “idée de newsletter”, ou juste “idée” et j’inscris mon idée.
Il m’arrive souvent de relire mes carnets de lecture juste à la recherche de ces petites annotations-là.
Les réflexions
Celles-ci viennent très souvent à la suite des citations ou d’information. Je vais à la ligne sans symbole particulier et j’écris juste à quoi cela me fait penser. D’ailleurs, j’écris souvent litérallement “ça me fait penser que …”.
Ces écrits-là sont les plus libres. Parfois, j’écris des pages et des pages de réflexion qui ressemblent plus à un journal intime qu’autre chose, mais en me relisant des mois plus tard, je me remercie toujours de ne pas m’être jugée et d’avoir noirci les pages.

1/ Carnet de bord
Dans ce carnet, j’ai trois types de notes : les idées, et les comptes rendus.
→ Les idées
Le système d’annotation est le même que pour le carnet de lecture, histoire de rester cohérent. En revanche, il m’arrive beaucoup plus souvent de vouloir faire des listes d’idées dans ce carnet. Auquel cas, je note “→ idées de newsletters :”, suivi d’une liste à puce.
Les comptes rendus
Quand je prends un coaching en note, je note tout. Je rappelle le contexte, mes impressions sur le client, son blocage du moment, les questions que ça me pose, mes débuts de réponse ou de non-réponse. Ça peut s’étaler sur un court paragraphe comme sur plusieurs pages.
Questions en vrac
Pour finir, voici quelques petites questions que je m’étais posée avant de me lancer auxquelles mes réponses pourraient vous être utiles.
Est-ce que tu prends aussi des notes sur le style d’écriture ? Oui, mais je le fais dans le livre directement, dans les marges, au crayon de papier. Je souligne ou entoure les parties qui me plaisent, et note ce que j’aime. Ça m’aide à améliorer mon écriture, mais ce n’est pas nécessairement quelque chose que j’ai envie de relire ensuite.
Ça te prends pas deux fois plus de temps ? Si, parfois je passe plus de temps à prendre des notes qu’à lire le contenu, ou dans la conversation. Mais je vois plutôt ça comme une bonne nouvelle. Le principal, c’est d’obtenir de la matière après tout.
Tu prends aussi des notes de tes lectures persos ? Moins, mais ça m’arrive aussi. En ce moment par exemple, je relis les Harry Potter. Je prends surtout des notes en marge sur l’écriture, mais moins sur le fond.
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui ❤️.
Maud
PS : si vous avez d’autres questions, n’hésitez pas à les poser en commentaires !
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C'est la première que je poste un commentaire, mais je voulais sincèrement te remercier pour tes partages. Ça fait des années que j'ai envie d'avoir une communication digitale régulière mais je n'ai jamais réussi à m'y tenir dans la régularité. Je me retrouve bien dans le côté "perfectionniste" dont tu parlais dans une précédente newsletter, et plus je te lis, plus je comprends que derrière mes "travers", il y a des solutions pour arriver à publier régulièrement sans aller contre mon instinct de chercheuse et de créative qui se laisse dépasser par son désir de faire mieux au point de m'en paralyser. Justement en m'appuyant sur cet instinct plutôt qu'en essayant de le rejeter. Tes newsletters me font comprendre qu'en fait j'ai surtout besoin besoin d'arriver à organiser mon processus créatif, en commençant par accorder une vraie place et une vraie organisation à la phase d'inspiration. Merci !
Très intéressante cette édition. Je suis moi-même dans l'instauration d'une nouvelle habitude de prise de notes, cela tombe à pic !