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Bienvenue dans cette édition #180 des Persos de Maud ! On est désormais 22,985 dans cette newsletter. Que tu sois là depuis le début, ou que tu viennes de me découvrir, merci de me lire ❤️.

Je recrute un(e) assistant(e) de contenu
La semaine dernière, j’écrivais qu’il ne fallait pas hésiter à recycler ses contenus, et à quel point c’était difficile pour moi de le faire. En y réfléchissant, je me suis dit que mon problème était tout à fait résolvable et qu’il fallait tout simplement que je m’arme de l’aide de quelqu’un.
Alors, me voici à la recherche d’un(e) assistant(e) en création de contenu avec quatre missions principales :
M’aider à recycler mes contenus et mieux investir Instagram et Substack
M’aider à identifier et contacter des gens à interviewer
Faire de la recherche pour mes sujets
Challenger mes idées de contenus
→ Toutes les informations sont ici.
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Au programme
Une vie à s’intégrer
La dominance sociale
Ressembler aux gens cools
Traîner avec des gens cools
La vie est injuste
Une vie à s’intégrer
J'ai grandi dans 7 villes différentes.
6 déménagements, 7 écoles, 7 maisons et appartements, 6 fois où j'ai dû tout recommencer, me faire des amis, me familiariser avec le nouvel environnement, et puis tout quitter.
Mon quatrième déménagement ne s’est pas bien passé. Je revenais d’Autriche, et autant vous dire que le jour où j’ai débarqué en cours de 3ème avec mon cartable Chipie, mon pantalon carotte, et ma méconnaissance totale des groupes de musiques à la mode de l’époque, je n’ai pas fait long feu.
Mais j’ai retenu la leçon. Et à mon cinquième déménagement, j’ai fait les choses autrement.
J'avais 16 ans et j'entrais en première. À cet âge-là, pour se faire intégrer quelque part, les choses sont assez simples :
Étape 1 : Ressembler aux gens cools
S'habiller pareil, parler pareil, écouter la même musique, et regarder les mêmes films.Étape 2 : Traîner avec des gens cools
Se mettre à côté d'eux en classe, aller déjeuner avec eux, et se faire inviter aux soirées.
Et c’est ce que j’ai fait.
Une fois qu'on a franchi ces étapes, on fait officiellement partie des “gens cools”. Et on a enfin la paix.
C'est vous, désormais, qui dictez les codes, et c'est vous qu'on regarde. Si vous mettez un pantalon rose, tout le monde débarquera avec le même pantalon le lendemain. Vos choix seront critiqués et beaucoup de gens œuvreront pour vous “faire tomber” parce qu'ils veulent votre place.
Aujourd'hui, je ne suis plus au lycée.
Je suis sur LinkedIn, Instagram et Substack. Et pour moi, c'est la même chose.
Je suis persuadée que ceux qui attirent le maximum d’opportunités, les meilleurs contrats, qui se font inviter sur les médias ou dans les endroits où il faut, font comprendre qu’ils sont des cool kids.
La dominance sociale
Le cool kid n’est pas juste une fable utile pour créer des Blockbusters.
Derrière, il y a beaucoup de dynamiques sociales qui ont été étudiées par plusieurs scientifiques. La plus connue et cohérente est probablement la théorie de la dominance sociale, développée initialement par Jim Sidanius et Felicia Pratto dans les années 1990.
La théorie de la dominance sociale explique que les sociétés ont des hiérarchies. Et certains groupes ou individus y montent plus facilement que d’autres, non pas uniquement grâce au mérite, mais parce qu’elles savent naviguer les normes, se rendre visibles, séduire le système.
Autrement dit, parce qu’elles agissent comme des cool kids.
À l’instar des groupes dominants de la théorie de la dominance sociale, les “cool kids” occupent le sommet d’une micro-hiérarchie sociale où ils dictent les tendances (mode, attitudes, activités) et imposent des normes qui deviennent la référence pour le reste du groupe.
Et vous, que vous soyez un prestataire qui tente de se faire une place sur votre marché, un entrepreneur qui cherche à gravir les échelons de la Startup Nation, ou un salarié qui vise le poste du N+1, vous évoluez aussi dans une micro-hiérarchie sociale.
Alors, si vous voulez grimper, voici ce que je vous conseille de faire :
1/ Ressembler aux gens cools
Quand je démarre un coaching, je pose toujours la même question :
« Dis-moi, qui est-ce que tu veux impressionner ? »
La question paraît naïve, mais elle ne l’est pas. Car on n’impressionne jamais tout le monde. Le cool kid d’un groupe sera jugé ridicule par un autre groupe.
À 16 ans, ça passait par un sac Eastpak au lieu du sac Chipie.
Aujourd’hui, ce sont d’autres signaux : un ton d’écriture, une esthétique graphique, un réseau de prédilection. Chaque milieu possède ses icônes, ses marques fétiches, ses lieux de reconnaissance.
Vous allez peut-être me dire que vous cherchez à impressionner vos clients, mais que ce n’est pas à eux directement que vous voulez ressembler. D’accord. Dans ce cas, quelles sont les marques que vos clients consomment et admirent ? On est chez Chanel, Nike, Red Bull, ou les Echos ? Ce ne sont pas les mêmes ambiances.
Notez ces marques. Et étudiez-les.
Ensuite, cherchez les cool kids de votre secteur (aka souvent vos concurrents). Même chose : à quoi ressemblent-ils ? Quelles couleurs ? Quelle typographie ? Comment parlent-ils ? Quel langage ? Quelle tonalité ? Quels sujets ?
Copiez ce que vous pouvez copier.
Note :
À ce stade, certains d'entre vous ressentiront peut-être une énorme frustration à l'idée de "ressembler à ses concurrents" ou à "ce qui existe déjà", parce que "ce n'est pas du tout le message que j'ai envie de véhiculer".
Très bien. Une fois que vous aurez montré que vous êtes un mouton au milieu des moutons, vous pourrez vous différencier en êtant le seul mouton bleu ou le seul mouton à trois pattes. En attendant, si vous ne ressemblez pas un temps soit peu à un mouton, vous loupez l'objectif numéro 1 : vous intégrer dans le groupe.
2/ Traîner avec des gens cool
L’autre étape consiste à se rapprocher de ceux qui occupent déjà le devant de la scène.
Ça peut vous sembler impossible, mais je vous jure que ça ne l'est pas tant que ça, et que c’est précisément parce que la majorité des gens la pensent impossible, que les plus couillus tirent leur épingle du jeu.
Si vous ne l’avez pas fait à l’étape d’avant, c’est le moment d’identifier les cool kids déjà existants dans votre secteur.
Dressez une liste de 30 personnes divisées en trois catégories :
Ceux qui ont juste deux pas d’avance sur vous. Accessibles. Vous pouvez leur écrire, les rencontrer, collaborer.
Ceux qui sont déjà bien installés. Plus visibles, mais toujours atteignables avec un peu de culot.
Et puis les “dieux vivants” (ou morts). Ceux que vous ne verrez peut-être jamais, mais dont vous pouvez parler, et vous inspirer.
Et là, le but du jeu est simple : il faut qu’on vous voie avec eux.
En photo, en interview, en citation. Peu importe. Mais votre nom doit apparaître dans la même phrase que le leur. Parce que la magie, c’est qu’une partie de leur aura ricochera sur vous. En psychologie, on appelle ça l’effet de halo.
L’effet de halo est un biais cognitif qui conduit à généraliser une impression initiale sur une personne, un objet ou une marque à d’autres aspects qui n’ont pourtant aucun lien direct avec le premier trait jugé. Ce biais est fréquent dans la publicité : une célébrité populaire rendra une marque attirante.
Concrètement, il y a plusieurs manières de “traîner” avec des gens cool.
Manières simples et accessibles :
Publier un post qui parle d’eux
Publier un post qui parle d’eux et de vous en même temps
Manières un peu plus engageantes :
Poser la même question à une dizaine de cool kids avec une limite de caractères (pour leur faciliter la vie) et en faire un contenu : “J'ai posé (question) à X (rôle) et voici ce qu'ils m'ont dit.”
Les inviter sur votre podcast, une vidéo, un webinar (Vous seriez surpris du nombre de gens qui acceptent les invitations pour des interviews).
Prendre une photo avec eux dès que l'occasion se présente et la publier sur les réseaux.
Manières plus complexes :
Les inviter à dîner
À ce stade, vous êtes peut-être en train de vous dire que tout ceci est extrêmement manipulateur et pas du tout naturel. Mais la vérité, c’est que si vous êtes passionné par ce que vous faites et que vous admirez tous ces gens, vous aurez sincèrement envie de passer du temps avec eux et de faire tout ce qui est suggéré au-dessus.
La vie est injuste
À 14 ans, je trouvais cette réalité très injuste.
J’étais une bonne élève. Pourquoi fallait-il que je me mette au fond de la classe, que je porte des jeans à patte d’Eph, et que je parle comme une rebelle pour qu’on me respecte ? Est-ce que tout ceci n’est pas très artificiel et sans importance ?
Oui, c’est artificiel. Mais non, ce n’est pas sans importance.
On peut ne pas être d’accord avec les règles d’un jeu. On peut les trouver injustes, ignobles, et stupides. Mais si on veut gagner au jeu, on ne peut tout simplement pas les ignorer.
À vous de choisir.
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui ❤️.
Maud
PS : et si vous avez d’autres questions, n’hésitez pas à les poser en commentaires !
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Tu as peut-être raison, Maud, mais ça m'attriste de lire tout ça.
Pour moi, le sens de la vie comme du business est d'aller vers ce qu'on fait le mieux, en étant nous-mêmes - pas un "cool kid". Les cool kids ont les codes, certes, mais à vouloir tous se copier les uns les autres, quelle sera la place laissée à l'individualité, la créativité, l'originalité ?