Les erreurs que j’ai faites avec ma newsletter (et que je ne referai plus)

#156 Ou ce que vous pouvez apprendre de ma sage expérience

Hello 👋

Bienvenue dans cette édition #156 des Persos de Maud ! Ça y est, encore un palier de passé puisqu’on est désormais +22k dans cette newsletter (22,013 officiellement). Woop. Woop. Que tu sois là depuis le début, ou que tu viennes de me découvrir, merci de me lire ❤️.

Sinon, moi, tout va bien. Mercredi dernier, j’ai soufflé mes 33 bougies. Un an de plus, et pas tellement plus sage.

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Si ce n’est pas déjà fait, tu peux aussi :

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Au programme

1. Bilan

2. Inscrire les gens de force

3. Passer en payant sans format précis

4. Vouloir écrire des masterclass

5. Conclusion

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Bilan

Si vous faites partie de mes lecteurs les plus fidèles, vous le savez : tous les matins, je commence par écrire deux pages de pensées en vrac dans mon carnet.

Mais ce mercredi matin là, quelque chose était différent. C’était mon anniversaire. 33 ans ! Et, alors que j’étais là, assise à mon bureau à inscrire la date du jour dans mon carnet, j’ai pensé à la Maud de 32 ans. Que pensait-elle ? Qu’est-ce qui l’animait en cette matinée ? De quoi rêvait-elle ?

Ni une ni deux, j’ai bondi vers ma petite bibliothèque sur le mur d’en face, cherché parmi tous les carnets qui commencent dangereusement à s’entasser et… Ah ! Voilà. Le carnet de Mars-Avril 2024. En quelques secondes, je suis tombée sur la page qui m’intéressait, celle du 2 avril.

Et là, déception. Je n’avais rien écrit d’utile pour la Maud de 33 ans. Juste un vomi d’émotions.

Alors, j’ai repris mon carnet 2025, et j’ai pensé à la Maud de 34 ans. Je lui ai écrit où j’en étais, mes réussites, mes fiertés, mais aussi mes doutes et les erreurs que j’avais faites.

Et ça m’a donné envie de faire la même chose pour le sujet de la newsletter, et de vous faire profiter de mes apprentissages.

Voici donc les 3 pires erreurs que j'ai faites avec cette newsletter (et les leçons que j'en ai tirées) :

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1/ Inscrire les gens "de force"

Les Persos de Maud n’est pas ma première newsletter.

La première s’appelait La Soucoupe, et c’est avec elle que j’ai fait ma plus grosse bêtise : ajouter les gens “de force”.

À l’époque, je pensais avoir trouvé le "hack" parfait pour grossir vite. J’organisais un webinar, récupérais les mails au passage, et les ajoutais directement dans la mailing list.

Oui, les chiffres montaient vite. Mais très rapidement, les gens se désabonnaient en masse, ou pire, ils n'ouvraient même pas les mails. La sentence a été fatale : mes newsletters ont progressivement fini en spam.

Et je peux vous affirmer qu’une fois que vous êtes dans les spams, il n’y a plus moyen de s’en décrotter. J’ai pourtant tout essayé :

• Des campagnes pour demander aux lecteurs fidèles de me faire gentiment glisser dans leur onglet principal.

• Purger la liste en enlevant les contacts qui n’avaient pas ouvert les emails depuis belle lurette.

Rien à faire. La newsletter atterrissait dans les spams.

Ce que j'en retiens : 

1/ Ne jamais inscrire quelqu'un dans une mailing list sans son accord explicite, et surtout ne jamais retenir ceux qui veulent partir. Un bon lectorat est un lectorat volontaire.

2/ Écrire un mail de “welcome” dans lequel on encourage à mettre les mails dans la boîte principale dès le départ.

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2/ Passer au payant sans format

L’année dernière, j’ai pris une décision risquée. J’ai activé le bouton “payant” sur Substack.

J’avais passé des mois à me casser la tête et à faire chier tous mes potes sur “faut-il oui ou non passer en fremium sur cette newsletter ?”, sans réfléchir plus loin que ça. Un jour, j’ai pris mon courage à deux mains, et j’ai lancé.

Sauf que je n’avais pas de format précis en tête.

Alors, oui, j’ai eu de la chance. En 2 ans de newsletter et un lectorat de 17k personnes à l’époque, j’ai vite convaincu une centaine de personnes sur base de confiance.

Mais les mois qui ont suivi, la croissance a stagné.

Comme vous pouvez le voir sur ce graphique, je suis monté à +200 abonnés payants en 2 mois. Mais les 8 mois qui ont suivi, j’ai simplement stabilisé 265 abonnés.

Fin mars me vient une idée : lancer la “veille de Maud”. Un rendez-vous mensuel où j’emmène les lecteurs dans les coulisses de mes notes de travail personnelles, avec des exemples que je ne montre nulle part ailleurs, et des décryptages que je garde habituellement pour mes accompagnements.

Depuis, la newsletter payante a pris +30 abonnés puisqu’elle est aujourd’hui à 313 abonnés payants. Pour l’instant, ça reste encore un peu tôt pour dire si ce format est la meilleure des idées, mais en tout cas, j’ai eu confirmation que lancer le payant sans format spécifique était une erreur car j’ai eu un retour précieux d’un des premiers abonné payant :

“Mon abonnement payant est sur le point d’expirer. En vérité, je pensais à l’interrompre. Honnêtement, je n’ai pas remarqué de changement, pour deux raisons : d’abord, parce que le contenu est resté identique, et ensuite parce que j’avais le sentiment de payer pour du gratuit. Ainsi, en changeant le format de la newsletter, tu passes enfin à une autre catégorie. B.R.A.V.O !”

Ce que j'en retiens :

Créer du payant exige de réfléchir à un format précis. Sinon, on vend juste du vent, et personne n'achète ça.

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3/ Chercher la "masterclass"

Ça, c’est une rélfexion assez récente.

Il y a quelques semaines, je suis tombée sur un post qui expliquait pourquoi il ne fallait pas dire “pas de soucis”. Et, depuis, presque tous les jours, je pense à Lucie-Éléonore quand je me retiens de dire “pas de soucis”.

Ça a fait tilt dans ma tête.

Depuis toujours, je cherche absolument à écrire des newsletters “masterclass” dans lesquelles je livre toute la stratégie en long en large et en travers, avec un maximum d’informations pour le lecteur afin qu’il puisse prendre une décision bien informée.

Sauf que pour beaucoup, c’est un peu trop.

Plus j’avance dans la création de contenu, et plus je me dis qu’il y a un temps pour tout, et qu’en newsletter, les lecteurs ont — certes — plus de temps que sur Linkedin, mais ils ne sont pas pour autant en train de lire une newsletter comme un livre dans le salon.

Mieux vaut que je donne une idée, et que je m’applique à détailler cette idée. D’ailleurs, beaucoup de mes meilleures newsletters répondent à cette règle :

• La force d’écrire pour soi

• Trop d’inspiration tue l’inspiration

• Pourquoi vous ne devez pas être authentique

Ce que j'en retiens : 

Une newsletter efficace transmet une seule idée, ou un seul conseil ultra concret. Mais elle l'explique en détail, avec des exemples, du vécu, et surtout : elle ne cherche pas à tout couvrir. On ne change pas la vie d'un lecteur en une newsletter. On change sa vie en répétant des idées simples et fortes, semaine après semaine.

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Conclusion

Voilà pour mes erreurs utiles. Si je les partage aujourd'hui, c'est parce que j'aurais adoré lire ces conseils il y a quelques années. Ça m'aurait probablement évité quelques soirées à contempler le plafond en me demandand comment réparer mes bêtises.

Et finalement, ce que je retiens surtout, c’est qu’il est nécessaire de regarder en arrière de temps en temps.

Alors, un dernier conseil pour la route : prenez un carnet, écrivez à la personne que vous serez dans un an, racontez-lui vos doutes, vos apprentissages et aussi vos boulettes. Croyez-moi, votre futur vous en remerciera.

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui ❤️.

Maud

PS : et si vous avez d’autres questions, n’hésitez pas à les poser en commentaires !

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Un grand merci aux entrepreneurs de la communauté qui ont soutenu cette édition :

Casa da Graça : ce petit nid douillet typique de l’Algarve, située à 15km de Faro et des plages, est l’endroit idéal pour vous ressourcer.

Symbiose Time : des séjours de coliving pour s'épanouir, se rencontrer, s’initier et partager dans des maisons iconiques.

👉 Si tu veux faire partie des prochains sponsors de cette newsletter, tu trouveras toutes les infos en cliquant ici.

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Tes cadeaux pour te remercier de partager “Les Persos de Maud”

Pour rappel, si tu recommandes Les Persos de Maud à d’autres personnes, voici les récompenses que tu peux gagner :

• 1 recommandation → Accès à mon Guide du Profil Linkedin.

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